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Preview Dirt 3 : gros plan sur la conduite et le multijoueurs

Nous avons été dans la banlieue sud de Londres afin de pouvoir apprécier la conduite de Dirt 3 à sa juste valeur, mais également pour découvrir le contenu du mode Multi.


Preview sur la conduite et le multi
En novembre dernier, nous avions pu essayer Dirt 3 de façon plutôt tassée : même si le jeu était déjà convaincant visuellement, il était encore impossible de se faire une idée claire sur la conduite. D'ailleurs, Codemasters avait annoncé un mode multijoueurs sans en dire plus sur le contenu de celui-ci. L'éditeur britannique a profité d'une démonstration londonienne de Ken Block, en ce début d'avril 2011, pour présenter son jeu un peu plus en profondeur. L'occasion pour nous d'acérer nos premières sensations sur le jeu sur de nouvelles spéciales inédites, avec différents véhicules. Sans oublier de reprendre encore une bonne claque visuelle dans les chicots.

Incisif et précis
DiRT 3
Entrons directement dans le vif du sujet : les sensations de conduite. Si notre premier contact avec Dirt 3 nous avait laissés perplexes (la faute à une Audi Quattro peu docile), cette dernière prise en main rassure. La conduite est incisive et précise. Qu'il s'agisse des transferts de masse ou encore des changements de revêtement, la physique des véhicules s'avère époustouflante. Même à la manette on dispose d'un feeling pointu allouant de très bonnes sensations dans la gestion du train de roues directeur (les roues avant quoi !). Mais attention, il ne s'agit pas là de harcore gaming, c'est avant tout une question de dosage. Même le débutant garde facilement le contrôle de sa voiture tant qu'il n'effectue pas de manœuvres brutales. Un peu comme s'il conduisait une vraie voiture de rallye pour la première fois de sa vie : il ne va pas se mettre en difficulté dès le premier virage, mais il ne risque pas non plus d'établir un chrono d'anthologie.

Dirt 3 s'avance ainsi comme un sérieux représentant du réalisme qui ne compte pas pour autant laisser les joueurs occasionnels sur le bord de la route. C'était d'ailleurs le but de Gehan Pathiraja, Senior Designer affecté à la physique des véhicules. Le credo de l'équipe de développement sur ce point était d'offrir une simulation aussi pointue que possible sans pour autant mettre de côté le fun. En d'autres termes, plutôt que d'aller dans la niche des - vraies - simulations auto, Dirt 3 reste dans la catégorie tout public en mettant la barre très haut niveau pilotage. Jolie pirouette ! Cependant, on a encore eu du mal à apprécier la conduite Gymkhana du mode DC Compound. La Ford Fiesta se montre nerveuse et brutale. Soit la physique des autos n'est pas adaptée à ce mode de jeu, soit la petite « bombinette » réclame énormément de pratique avant de donner la sensation d'être contrôlable. On va, pour le moment, pencher en la faveur de la seconde possibilité.

 

 

Des modes multijoueurs pas comme les autres

Dirt 3 ne se contente pas de proposer une pratique réaliste et abordable, il désire aussi apporter une expérience ludique. Le mode multijoueurs, opposant jusqu'à huit protagonistes en ligne, a d'ailleurs été pensé en ce sens. Si l'on a accès à la totalité des tracés dans des courses classiques, ou encore la possibilité de s'affronter en duel sur les fameuses pistes dédoublées qui se croisent à mi-parcours, il est également possible de découvrir de nouvelles « activités » mécaniques rigolotes exploitant les environnements du mode DC Compound. Le mode « Transporter », « Outbreak » ou encore « Infection » sont autant de drôleries qu'il n'en faut pour s'amuser de façon décalée au volant d'un bolide. Nous n'avons pu essayer que le dernier cité, un genre de mode zombie où l'un des joueurs est contaminé et doit toucher ses concurrents pour les infecter à leur tour. Les autres doivent « survivre » jusqu'à la fin du chrono. Original et amusant !

DiRT 3

Les quelques sessions de jeu auxquelles nous avons pu participer confirment la quasi-certitude que nous avions concernant les graphismes : ça va faire très mal ! À tel point que l'on peine toujours à admettre que l'on a affaire à des versions bêta sur console. Il nous tarde de découvrir la réelle toute-puissance du titre dans une version PC sur un engin équipé du matériel dernier cri. Même sans aller dans cette extrémité, Dirt 3 risque d'être une machine à distribuer des rafales de gifles aux joueurs contemplatifs. Qu'il s'agisse des effets lumineux (le grain, la netteté, etc.), des projections diverses (fumées, eaux, etc.), de la finesse des textures sur le premier comme le dernier plan, c'est simplement magnifique. Sur les démonstrations présentes, des versions du soft qui n'ont rien de définitives, le jeu ne subit aucun ralentissement ni la moindre saccade. À la fin du mois de mai, vous pourrez constater par vous-même le plaisir visuel que l'on éprouve avec Dirt 3, pour ensuite vous revisser la mâchoire.



13/04/2011
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