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Preview de Shadows Of The Damned : nous y avons enfin joué

Découvrez Shadow Of The Damned, un jeu d'action extravagant conçu par les créateurs de Resident Evil et No More Heroes.

 

Shinji Mikami et Suda51, deux créateurs emblématiques de l'industrie japonaise, ont décidé de rassembler leur force pour composer une oeuvre unique : Shadows Of The Damned. Rappelons que Shinji Mikami est connu pour avoir créé Resident Evil, tandis que Suda51 est notamment responsable de l'excellent No More Heroes. Le fruit de cette collaboration n'est autre qu'un jeu d'action complètement barré. Nous avons eu la chance de le tester pendant une bonne vingtaine de minutes afin de vous livrer nos impressions sur ce titre aux multiples influences.

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Shadows Of The Damned
Alors attention, Shadows Of The Damned n'est pas un survival horror à proprement parler. Il semble s'éloigner de ce standard pour tendre davantage vers l'action, avec un gameplay intensif et rythmé. En fait, Shadows Of The Damned frôlerait presque avec la comédie horrifique, tant les situations de jeu paraissent à la fois étranges et grotesques. Le joueur incarne ici Garcia Hotspur, un rockeur dirty, chasseur de démons, drogué aux tatouages et accessoirement amoureux de bons whisky. Un personnage au look particulièrement soigné et charismatique, qui se retrouve à écumer les quatre coins de l'Enfer. Et pour cause, sa femme Paula a été tuée par une horde de démons sanguinaires, puis emmenée à City of the Damned. Si le scénario parait plutôt simpliste, les développeurs semblent principalement mettre l'accent sur les personnages.

Shadows Of The Damned
Au début de la démo, on fait la connaissance de Johnson, qui n'est autre que la tête de mort qui orne votre flingue. Une arme qui parle, il fallait y penser... et autant dire que Johnson s'avère très bavard, mais aussi totalement peureux quand il s'agit d'affronter un monstre à quatre têtes. La drôle de relation entre Garcia et Johnson démontre bien à quel point Shadows Of The Damned ne se prend pas au sérieux. Avec ce projet, Mikami et Suda51 se sont clairement lâchés, quitte à tomber dans tous les excès. Excès d'humour, excès de violence... Shadows Of The Damned ne se refuse rien.

Shadows Of The Damned
Autrement dit, les deux créateurs ont pu insuffler leur créativité débordante au sein de la direction artistique. L'ambiance punk rock s'accompagne d'une bande-son composée par Akira Yamaoka (Silent Hill). D'ailleurs, le design des monstres est vraiment réussi. On peut notamment remarquer un gros boulot sur le soin apporté aux boss. Ces derniers n'hésitent pas à prendre l'apparence de Paula, dans des postures très suggestives, pour tenter de piéger notre héros du jour. Cependant, on reste beaucoup moins convaincu par la qualité des décors. Petites ruelles, bâtisses en briques qui se répètent, les environnements sont nettement moins inspirés. Alors, nous sommes d'accord, il ne s'agit pour le moment que d'un seul niveau, mais le tout parait un peu trop linéaire.

Shadows Of The Damned
De toute façon, il semblerait que la progression soit aussi très dirigiste. On passe le plus clair de son temps à dézinguer des monstres, pour ensuite accéder à une nouvelle zone et ainsi de suite... Même si Shinji Mikami s'en défend, vous allez voir que le gameplay et la jouabilité se rapprochent fortement d'un certain Resident Evil 4. Une caméra collée derrière l'épaule du personnage, des mouvements brusques, on retrouve à peu de chose près la même prise en main qu'avec RE4. On aime, ou on n’aime pas. Personnellement, je trouve ça un peu raide.

Gameplay : des doutes et des questions
Pour ce qui est de la construction du jeu, le joueur doit régulièrement jongler entre l'ombre et la lumière. Dans les ténèbres, les monstres sont quasiment invincibles et le joueur perd de la vie. Il faut donc rapidement trouver le bouton magique, puis l'enclencher pour faire disparaître les zones d'ombres représentées par une sorte de brouillard bleuté. Une fois cette formalité remplie, on peut passer à la séquence boucherie : l'explosion des bestioles. On commence par les affaiblir grâce au « Lightgun », avant de leur ôter définitivement la vie à grand coup de headshot. Une visée laser, représentée par un point rouge, permet d'ajuster son tir plus facilement. On peut également effectuer des charges corporelles pour repousser les ennemis. Classique, mais efficace. En fouinant dans les environs, on trouve différents objets, comme des bouteilles d'alcool : elles permettent de faire remonter sa barre de vie. Classe.

Shadows Of The Damned
Une mise en scène étonnante, des dialogues bourrés d'humour, un grain d'image particulier, une atmosphère punk rock originale, Shadows Of The Damned prend déjà le chemin d'une création complètement excentrique. On espère cependant que le schéma de jeu ne sera pas trop répétitif et qu'on ne se contentera pas de passer tout son temps à chercher la lumière pour dégommer des monstres dans des endroits très confinés. On attend donc beaucoup plus de diversité, que ce soit au niveau des mécaniques de gameplay que des décors. Mais Shinji Mikami promet déjà de nous étonner dans les prochains mois, avec pourquoi pas des séquences en moto.


15/03/2011
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