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Un an et demi après la sortie de la bonne surprise Darksiders, THQ et Vigil Games nous ont présentés, à Londres, la « suite » de leur jeu.

Paru en janvier 2010, Darksiders était sans conteste la très bonne surprise du début d'année dernière. Un jeu mêlant l'action et l'aventure, qui mixait puzzles et énigmes sans rechigner sur l'avalanche d'ardents affrontements en beat'em all, tout en proposant une intrigue captivante et un design global — personnages et environnements — séduisant. Conscient toutefois que leur soft est perfectible, Vigil Games rempile avec Darksiders 2 afin d'offrir aux joueurs une expérience de jeu plus poussée, en accentuant légèrement le roleplay via une interface de gestion plus profonde. Une mission qui semble facile à accomplir pour un studio de développement qui a déjà montré qu'il savait y faire.

Une histoire parallèle

Darksiders contait l'histoire d'un des quatre cavaliers de l'Apocalypse, Guerre (War en version originale), accusé à tort d'avoir déclenché la fin du monde avant l'heure privant ainsi les humains de la possibilité de se défendre au milieu du conflit entre les Cieux et les Enfers. Un jeu où l'aventure se déroulait dans un futur lointain, au milieu d'un New York dévasté. Cette suite propose au joueur d'incarner un autre de ces cavaliers, Mort (Death en version originale), dans une aventure parallèle aux événements du premier Darksiders où il mènera également son enquête dans le monde des démons et non sur terre. Une histoire où les fans retrouveront de nombreuses connexions narratives, et où les nouveaux venus comprendront facilement de quoi il en retourne grâce à de nombreuses explications.

Si nous n'avons malheureusement pas pu prendre en main Darksiders 2, une longue démonstration de gameplay durant 40 minutes, sur PC, nous a permis de constater les nombreuses qualités graphiques du titre. S'il ne mise pas sur une absolue finesse, son style esthétique général (à mi-chemin entre Soul Reaver et God of War), le gigantisme des décors, la fluidité de l'action et la très large distance d'affichage ont de quoi enthousiasmer. Même s'il est fort probable que le rendu sur consoles soit moins flatteur que ce que l'on a eu sous les yeux, le jeu progresse indéniablement par rapport au premier opus. Sans compter qu'une partie des décors s'avère destructible, un fait que l'on a observé lors de plusieurs combats, notamment un affrontement contre un boss dans une très large arène.

Les mécaniques de jeu semblent propres à ce qui caractérise la catégorie action/aventure : des enchaînements de combos permettent de faire de lourds dégâts (avec les grandes faux qu'utilise Mort) afin de cumuler des points, et les séquences de plates-formes ne demandent qu'une petite dose de dextérité et de timing (même si le procédé est facilité par le crochet tête-de-mort du personnage, qui fait briller d'une lueur violette ce qui lui est accessible). Nous n'avons cependant pas vu de casses-têtes qui nécessitent plus d'un neurone pour sa résolution, certainement parce qu'il ne s'agit que du début de l'aventure. On aurait aimé en voir un peu plus, malgré le fait qu'il ne s'agit pas d'un puzzle game. Une petite map en bas à droite se révèle au fur et à mesure que l'on explore les lieux, à la manière d'un Zelda, afin de faciliter l'orientation dans l'exploration de ces énormes niveaux.

Les points que l'on cumule permettent à Mort d'améliorer ses compétences, sa puissance, sa défense, etc. Le héros peut également acheter ou collecter sur certains de ses ennemis des armes (principales, secondaires et projectiles), ainsi que d'autres éléments (armures, gants, bottes, talismans, sacs, etc.) afin de maximiser ses capacités. Autre point : Mort dispose de sa monture très tôt dans le jeu. Voilà qui ravira ceux qui ont apprécié toute la partie « à cheval » du premier opus. Quoi qu'il en soit, Darksiders 2 s'annonce comme la digne suite de son prédécesseur, avec un style très dark et de nombreuses promesses d'améliorations dont certaines semblent déjà tenues. Le plus dur sera certainement d'attendre : le jeu n'est pas prévu avant 2012, sans la moindre précision supplémentaire.