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Preview de Metro Last Light : le FPS venu de l'Est

C'est à Londres, quelques jours avant l'ouverture de l'E3, que nous avons pu découvrir un nouveau FPS prometteur, mais dont de nombreux éléments restent encore dans l'ombre.

Bonne surprise de l'année 2010, Metro 2033 avait réussi à nous séduire grâce à une ambiance originale et très bien rendue. Conscient du potentiel de cette nouvelle licence, THQ signe à nouveau avec les développeurs ukrainiens de 4A Games pour une suite : Metro Last Light. Si le premier volet est une adaptation du roman de Dmitri Gloukhovski, le second s'éloigne davantage de cet ouvrage, puisque le scénario de Metro : Last Light se déroule juste après les événements de Metro 2033.

Une autre vision de l'apocalypse
Metro : Last Light
Nous sommes donc dans le futur, à Moscou. La ville est complètement dévastée, dans une ambiance post-apocalyptique. Le décor à des allures de fin du monde. Pour échapper aux radiations et aux étranges créatures qui virevoltent au sein de la cité, les derniers survivants se sont réfugiés dans les entrailles de Moscou et occupent désormais les sous-terrain et les nombreuses rames du métro.

Metro : Last Light
Contrairement au premier volet, l'environnement extérieur s'avère tout de même plus coloré : les premières lueurs du soleil commencent à revenir lécher les immeubles en ruine. La fin du cauchemar ? Pas tout à fait, puisque les citoyens du Moscou sous-terrain sont encore obligés de porter un masque pour sortir. Les développeurs nous confirment d'ailleurs que Metro Last Light contiendra plu

de passages en extérieur, même si la majeur partie de l'aventure prendra place dans les arcanes de la capitale russe.

Metro : Last Light

Par ailleurs, les conditions de vie ont évolué depuis le premier opus : les camps de fortune se sont transformés en véritables villes souterraines et chaque station de métro s'agite désormais comme une véritable fourmilière. Si les habitants sont plus organisés, on assiste aussi à la montée en puissance d'un groupe aux intentions maléfiques, dont la philosophie se rapproche de celle du Troisième Reich... La courte démo - non jouable - commence au moment où le joueur infiltre justement une base ennemie.

Vers un jeu grand spectacle ?

L'occasion pour les petits gars de Kiev de montrer les différentes évolutions techniques, notamment concernant la gestion de la lumière. On a désormais la possibilité, grâce à un briquet, de brûler toutes sortes d'objets : cela va de la simple toile d'araignée à un meuble complet. On peut à ce moment là observer les flammes évoluer en temps réel au travers des planches. Beau travail. Si la démo commence par une session d'infiltration, la suite est nettement plus classique : le joueur passe le plus clair de son temps à dézinguer des ennemis avec de nouvelles armes lourdes.

On constate tout de même que certains éléments du décors sont désormais destructibles, de manière nettement plus précise. On assiste ensuite à une course poursuite effrénée entre deux personnages dans les couloirs étroits de la cité. C'est plutôt réussi, ça bouge bien, mais ça semble évidemment très scripté. Scène de course haletante sur des chariots, explosions impressionnantes, Metro Last Light joue-t-il cette fois-ci la carte du grand spectacle ? Pas vraiment.

Metro : Last Light

Les développeurs nous ont avoué par la suite que la démo a été calé sur l'E3, autrement dit pour les médias américains qui restent d'éternels amoureux de la surenchère d'effets visuels. Car pour 4A Games, il n'est pas question d'« américaniser » leur jeu, aussi bien dans le fond que dans la forme. Metro Last Light ne devrait donc pas tomber dans les excès et conserver une véritable identité, aussi bien d'un point de vu artistique que sur le gameplay.

Metro : Last Light

Concernant le premier point, nous sommes déjà rassurés : les décors sont jolis, originaux, et regorgent de nombreux détails. Pour la second point, on attend encore de voir comment s'articulera réellement la partie horrifique promise par les développeurs. Ces derniers souhaitent en effet que le joueur subissent constamment une lourde impression de clostrophobie en promettant de nombreuses surprises au sein de l'histoire. Ça donne envie, surtout quand on connait le premier volet.

Conclusion

Soyons francs, ce premier aperçu ressemblait davantage à une démo technique visant à nous présenter les différentes évolutions visuelles de Metro Light Day. Et autant dire que le titre de 4A Games s'avère déjà séduisant, avec de nombreux effets très réussis. On attend maintenant de voir avec impatience tout ce qui tourne autour de l'ambiance, de la narration et découvrir aussi plus en profondeur les arcanes de Moscou. En tout cas, les développeurs semblent maitriser leur sujet en proposant une vision originale d'un univers post-apocalyptique. Metro Day Light n'est pas attendu avant l'année 2012, on aura donc largement le temps d'en reparler.


Source : Jeuxvideo.fr
 


02/06/2011
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