lesjeux-video.blog4ever.com

Preview Brink

Brink

Prenant tout le monde un peu de court, Splash Damage avait profité du dernier E3 de Los Angeles pour dévoiler à la presse le projet Brink. Depuis, malgré quelques annonces mineures, le jeu d'action est resté discret : le studio anglais se réservait effectivement pour les Bethesda Days, un événement organisé par son éditeur. Nous y avons découvert un Brink bien plus avancé, bien plus sûr de son concept et même s'il n'était malheureusement pas encore question de tester directement la bête, la présentation effectuée par Paul Wedgewood et son équipe nous a fait forte impression : un jeu à surveiller de près.

Et le FPS casse des Bri(n)k !

Spécialiste du jeu d'action vue subjective, Splah Damage est surtout connu pour ses réalisations multijoueur et c'est donc sans surprise que Paul Wedgewood a confirmé en préambule les intentions de son studio. Prenant place en 2035, Brink est donc un jeu d'action vue subjective focalisé sur les combats entre deux factions : la Résistance et la Sécurité. Il nous propose de participer à cette lutte au travers d'un univers post-apocalyptique qui se distingue de la concurrence en adoptant un style graphique à nul autre pareil. Ce style est l'œuvre d'un Français ayant autrefois travaillé pour Ubisoft (Prince Of Persia, Rainbow Six Vegas), Olivier Leonardi.

Brink

De l'aveu même de Paul Wedgewood, c'est Olivier Leonardi qui est parvenu à imposer ce style que vous pouvez découvrir sur nos différentes captures. Comme l'explique le patron de Splash Damage, l'idée force était de « remettre de la couleur dans le FPS »... et, à ce niveau, c'est réussi ! Autre idée, que l'on doit cette fois à Paul Wedgewood lui-même, la cité flottante. En effet, la lutte entre les factions se déroule au sein de l'Arche, une immense cité posée sur l'océan et environnée par les eaux d'une Terre inondée. Enfin, pour en terminer avec la technique, Paul Wedgewood a loué le travail de deux collaborateurs : Laurel Austin et Tim Appleby.

Ces noms ne vous disent peut-être pas grand-chose, mais alors que la première a fait ses gammes du Quake Wars, le second s'est chargé des personnages de Mass Effect : tout deux sont derrière la silhouette si particulière de ceux de Brink. Vous l'aurez compris, l'aspect technique de Brink nous a vraiment emballé d'autant qu'il semble ici destiné à servir un gameplay de haut vol. Nous ne reviendrons pas sur le système du S.M.A.R.T. - déjà présenté sur notre précédente preview - et Paul Wedgewood s'est surtout attaché à nous présenter les différentes classes de personnages disponibles en prenant l'exemple des forces de la Résistance.

Brink

Agent secret, Ingénieur, Médecin ou Soldat sont au programme dans un camp comme dans l'autre, car dans Brink, les deux factions ne diffèrent qu'esthétiquement... Mais quelle différence ! Forcément, le style graphique de l'une et de l'autre sont à des années lumière, mais il faut aussi compter avec la large personnalisation des avatars. Ainsi, les vêtements, les tatouages et la carrure des personnages peuvent être modifiés et - il va vous falloir nous croire sur parole - les possibilités sont immenses ! Notons d'ailleurs que la personnalisation n'est pas seulement là pour identifier un ami, elle influence aussi le gameplay, un personnage plus costaud sera plus résistant, mais moins rapide.

Un gameplay qui s'organise autour d'un principe déjà avancé par Paul Wedgewood : des missions en « constante évolution ». L'idée est que les missions avancent en fonction des actions effectuées par les joueurs et s'il y a bien sûr des objectifs « majeurs » à accomplir pour remporter une partie, l'ordre et parfois la manière d'y parvenir sont laissés à la discrétion des joueurs. Ainsi, la première mission présentée par Splash Damage nous demandait de détruire un conduit d'accès, de pirater un coffre renfermant des codes et enfin d'accéder au quartier de détention pour libérer un certain Nechayev qu'il faut conduire à bon port pour réussir l'ensemble de la mission.

Brink
Brink
Brink

Un parti pris esthétique qui divisera peut-être les joueurs, mais qui nous a convaincu



« Qu'aucun joueur ne soit jamais perdu et se rende toujours bien compte de la progression de toute son équipe »

Brink

Ces quatre grands objectifs s'accomplissent cependant en réussissant un certain nombre de missions secondaires et c'est là que réside tout l'intérêt de Brink. En effet, ces missions secondaires sont proposées aux joueurs en fonction de leur classe et de leur localisation. Le joueur est informé via un système de notification et lorsqu'il opte pour un objectif, ses partenaires sont informés également. Le but est finalement assez simple : qu'aucun joueur ne soit jamais perdu et se rende toujours bien compte de la progression de toute son équipe. Mieux, ce système permet également de « prendre par la main » l'intelligence artificielle en lui permettant de beaucoup mieux coller à la situation.

Si Brink a été conçu avec le multijoueur en tête, Splash Damage n'envisage pas d'offrir un mode solo au rabais et cette bonne gestion de l'intelligence artificielle devrait - aux dires des développeurs - permettre de proposer des missions presqu'aussi intéressantes en solo qu'en multi. La réussite à ces missions secondaires conditionne - nous l'avons dit - la progression de la faction au travers de la partie, mais également les gains en expérience pour les joueurs. Là, Brink se rapproche nettement des classiques du jeu en ligne, avec un système d'accessoires, d'armes et surtout de compétences à débloquer en fonction des points accumulés.

Brink

Inutile de détailler l'armement, vous le découvrirez bien assez tôt. Précisons en revanche qu'à la manière des avatars, les armes peuvent être très largement personnalisées via des articles que l'on débloque (réticule de visée, poignée de stabilisation, chargeur grande capacité, silencieux...). La notion de compétences est encore plus importante. Il s'agit ici d'offrir de nouvelles aptitudes aux joueurs leur permettant par exemple d'opter pour une vue à la troisième personne (pratique pour voir derrière soi alors que l'on pirate un système), d'améliorer leur vitesse, de renforcer la santé du personnage ou d'utiliser un système de marqueur pour indiquer un ennemi précis à ses équipiers.

S'il reste encore de nombreux points à préciser / vérifier, Brink est déjà l'un des gros jeux d'action de cette fin d'année. Son gameplay repose largement sur le travail en équipe et son intelligence artificielle semble capable de soutenir avec brio les actions des joueurs. Alors que plusieurs mois nous séparent encore de la sortie du jeu, Brink nous a déjà paru très solide avec une animation impeccable en toute circonstance sur les PC retenus pour la présentation. Puisque nous parlons PC, il est bon de préciser que le multijoueur sur cette plateforme passera par le service Steamwork et indication qui ravira les amateurs : il y a du lean (possibilité de se pencher). Sortie prévue cet automne sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.

Brink
Brink
Brink
Brink
Brink
Brink
Jeuxvideo.fr


09/05/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres