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Preview Bioshock Infinite

S'ils avaient fait l'impasse sur l'E3 de Los Angeles, les développeurs d'Irrationnal Games avaient convié une bonne partie de la presse américaine il y a une quinzaine de jours à New York afin de dévoiler BioShock Infinite... Pour les Européens, c'est logiquement la GamesCom qui a été choisie et nous ne pouvions évidemment manquer de voir plus en détails le nouveau bébé de Ken Levine. Après une bande-annonce intrigante, il nous tardait bien sûr de découvrir cette fameuse cité de Columbia, ville flottante à mille lieues de la Rapture du premier opus.

Quand le (Bio)Shock prend de la hauteur...

Sur le papier, BioShock Infinite laisse un tout petit peu sur sa faim : Irratioanl Games semble effectivement avoir été un peu fainéant en reprenant dans ses grandes lignes le synopsis propre au premier opus de la série. S'il n'est plus question d'une cité sous-marine, l'idée d'une société utopique conçue pour assurer le bonheur de ses habitants perdure et les développeurs ont simplement remplacé Rapture par une ville flottant dans les airs à l'aide d'une multitude de ballons géants. Cette cité se nomme Columbia et d'après les scénaristes du jeu, elle a été créée à la fin du XIXe siècle afin de montrer la supériorité technologie des États-Unis.Heureusement, ce pitch débouche rapidement sur quelque chose d'un peu plus original, et ce, même si l'influence BioShock se ressent bien sûr régulièrement. Peu de temps après sa mise en service, la cité de Columbia est l'objet de toutes les convoitises et certains aimeraient bien faire de cette vitrine technologique un véritable outil d'espionnage. Une frange de la population de la ville ne l'entend toutefois pas de cette oreille et peu de temps après son « décollage », la cité rompt tout contact avec la terre ferme. Durant des années, elle va cependant continuer à alimenter les conversations, jusqu'à devenir une sorte de légende, un mythe.

Bioshock Infinite

C'est plus ou moins à ce moment là que le joueur interviendra, dans la peau d'un certain Booker DeWitt. Sorte d'agent secret réputé pour ses méthodes musclées, le bougre a été embauché en 1912 pour retrouver une prénommée Elizabeth, prisonnière de la cité depuis de nombreuses années. Ses commanditaires sont visiblement très bien informés puisqu'ils sont même en mesure de le parachuter sur ladite cité. Sans autre forme de procès, les développeurs coupaient alors leur présentation pour débuter la session de jeu proprement dite. Une session qui démarre plutôt bizarrement avec un Booker DeWitt sans la moindre arme en main au beau milieu d'une petite rue en apparence paisible.

« Le côté déchéance qui définissait à merveille la cité de Rapture semble une nouvelle fois de mise sur Columbia »

En apparence seulement et on prend rapidement conscience que rien ne va plus « à bord » de Columbia : divers bâtiments sont littéralement en train de prendre feu, mais cela n'empêche pas cette vieille femme de passer le balai sur son pas de porte ! Pire, quelques secondes plus tard, c'est carrément une tour qui s'effondre à quelques dizaines de mètres ! Le côté déchéance qui définissait à merveille la cité de Rapture semble une nouvelle fois de mise sur Columbia et c'est assez logiquement que le joueur cherche bien sûr à se rassurer en attrapant - non loin de là - l'un des nombreux fusils présents dans les caisses de Salton Stall, individu passablement dérangé qui prend immédiatement la mouche.

Bioshock Infinite

Tout en nous envoyant une volée de corbeaux au visage - via le premier plasmide inédit du jeu - le bougre se précipite vers le réseau de skylines, ces rails mis en place dans Columbia afin de permettre aux habitants de se déplacer entre les différentes parties de la ville. Pour utiliser les skylines, la population a été pourvue d'une sorte de crochet métallique et - chose étrange, mais rudement pratique - notre héros en possède un lui aussi. Du coup, il s'élance à la poursuite de l'ingrat bonhomme qui trouve refuge dans un étrange bar. Bien rempli, le lieu ne tarde évidemment à devenir terriblement dangereux pour notre pauvre héros qui se sent alors bien seul.

Cette séquence est d'ailleurs l'occasion de découvrir le nouveau plasmide télékinésie qui permet tout simplement de retourner l'arme des « méchants-pas-beaux » contre eux-mêmes... Un plasmide diablement efficace, mais insuffisant face à l'armada de vilains qui se tournent vers Brooke DeWitt. C'est plus ou moins à ce moment là et alors que la situation semblait bien mal engagée que survient Elizabeth. Contrôlée par l'intelligence artificielle, la jeune femme est dotée de pouvoirs particulièrement puissants et permet à notre duo de se sortir de la panade : son sort de pluie - combiné à un joli éclair de notre héros - permet de mettre en déroute une premier groupe d'ennemis.

« À peine le gros costaud avale-t-il son bulletin de naissance qu'une version plus aérienne de la bête arrive sur le toit d'un bâtiment... »

Bioshock Infinite

D'autres combinaisons sont possibles entre Booker et Elizabeth : cette dernière peut effectivement regrouper toutes sortes d'objets métalliques pour en faire une espèce de boule que Booker se fera évidemment un plaisir de « télékinéser » vers un autre groupe de vilains... Une petite astuce qui ne marche cependant pas face au gros costaud qui ne tarde pas à pointer le bout de son nez. Sorte de Big Daddy version Columbia, le scélérat fait un bon quatre mètres et s'avère aussi agile que les Big Sisters du second opus ! De fil en aiguille, mais non sans mal, notre duo de choc parvient à l'écraser en lui faisant tomber un énorme pont sur le coin de la figure.

À la façon des bandes-annonces hollywoodiennes, cette présentation de BioShock Infinite ne se termine cependant pas là-dessus et à peine le gros costaud avale-t-il son bulletin de naissance qu'une version plus aérienne de la bête arrive sur le toit d'un bâtiment à proximité : visiblement c'est lui qui en veut véritablement à l'infortunée Elizabeth et avec ses dix mètres d'envergure, il est autrement plus effrayant... Mais rideau, la présentation se termine sur l'envol de la bête ! Une chose est sure, BioShock Infinite est impressionnant et si la mise en scène de cette démonstration était évidemment calculée au « millipoil », on ne doute pas une seule seconde du potentiel de cette suite.BioShock Infinite semble ainsi reprendre tout ce qui a fait le charme du premier opus, mais de ce que nous avons pu en voir, il semble aussi plus rythmé, plus nerveux : les combats se sont enchaînés sans que nous ayons le temps de dire « ouf ». Connaissant Ken Levine, il y aura sans doute des passages plus posés afin - notamment - de prendre le temps de faire progresser le scénario, mais pour le moment il nous faut surtout faire avec de nombreuses questions sans réponse. Il est ainsi question de plasmides inédits, d'améliorer ces pouvoirs, de combattre sur les skylines ou d'effets météo, mais pour l'heure, on retiendra surtout l'impression d'ouverture laissée par les environnements de BioShock Infinite alors que l'ensemble tournait merveilleusement bien sur le PC de démonstration ! Sortie prévue en 2012 sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.

Bioshock Infinite
Bioshock Infinite


23/08/2010
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