Test Warhammer 40.000 : Dawn Of War II - Chaos Rising
Réglé comme un coucou suisse, le studio canadien Relic Entertainment, nous propose, pour ainsi dire un an jour pour jour après la sortie de l'excellent Warhammer 40,000 : Dawn Of War II, une première extension officielle baptisée Chaos Rising. Les fameux Space Marines du chapitre des Blood Ravens n'en ont donc pas terminé avec leur nettoyage systématique du secteur Aurelia... D'autant qu'aux Eldars, Orks et Tyrannids du premier opus, se joignent maintenant des énergumènes peu commodes qui donnent leur nom à cette extension... Puisqu'on vous dit que ça va être le Chaos !
Dans les faits, cette nouvelle mission confiée aux Blood Ravens ressemble évidemment beaucoup à la campagne de Dawn Of War II : pour Relic, il n'était pas question de renouveler complètement un gameplay qui est parvenu à conquérir autant de joueurs. Du coup, inutile de penser construction / gestion de base et collecte de ressources : Dawn Of War II c'est de la stratégie façon micro-management avec une poignée d'unités à gérer et cela fonctionne très bien ainsi ! Avec Chaos Rising, Relic corrige tout de même le gros problème de la monotonie des missions secondaires. Ces dernières profitent maintenant d'événements beaucoup plus variés et de scripts plus nombreux afin de les rendre plus intéressantes.
Plus classique pour une extension, Chaos Rising permet de repousser les limites d'évolution de nos personnages avec la possibilité d'atteindre le niveau 30 (20 auparavant) et, corollaire évident, l'intégration de nouvelles compétences, de nouveaux objets. La plus importante des nouveautés de cette extension réside toutefois dans l'intégration de la notion de corruption. Il s'agit ici de rendre compte de l'influence du Chaos sur nos troupes en donnant différentes options aux joueurs : il est ainsi possible de choisir de suivre aveuglément le Codex ou, au contraire, de se laisser progressivement influencer par les dieux du Chaos et ainsi profiter de certains avantages, plutôt appréciables.
De manière classique, les missions se décompensent en différents objectifs, mais cette fois, afin de symboliser cette notion de choix, le joueur a souvent deux voies pour les accomplir. Ainsi, très tôt dans la partie, lorsqu'il se trouve face aux portes d'Angel Gate, le joueur peut décider de les pulvériser ou d'accéder au mécanisme d'ouverture. Plus simple, la première option oriente nos Space Marines vers le Chaos en faisant gagner aux forces engagées des points de corruption. Des points que l'on peut également obtenir en fonction des choix d'assignation et des objets que l'on décide d'attribuer à nos personnages.
Du coup, et alors que la durée de vie du mode solo se limite à une dizaine d'heures, il est tout à fait envisageable de la refaire pour choisir une nouvelle orientation. Une rejouabilité qui s'appuie également sur la présence d'un mode coopératif - comme sur Dawn Of War II - toujours aussi excellent. Notons par ailleurs, que le niveau de difficulté de l'ensemble nous a semblé un peu plus élevée que sur le jeu de base et que la campagne est ainsi plus en phase avec la nervosité du multijoueur. Ce dernier profite bien sûr lui aussi de quelques améliorations au rang desquelles on trouve une poignée de nouvelles unités : chaque faction disposant d'un nouveau venu.
Archiviste Space Marines ou Weird Boy Orks, cette nouvelle unité est un lanceur de sorts capable de soutenir les assauts alliés. Du côté des Eldars, le Wraithguard dispose d'une puissance de feu redoutable, mais s'avère très lent. Enfin, les Tyrannids disposent de deux nouveaux - le Genestealer et le Tyrant Guard - qui se focalisent sur le combat au corps à corps. Il nous faut également citer la présence de deux héros inédits pour le mode The Last Stand, mais c'est surtout la faction du Chaos qui vient renouveler le multi. Ses hérétiques, ses sorciers et ses marines du chaos revitalisent les combats alors que son unité la plus puissante, le Grand Dépravé, est une petite merveille de design.
Notons enfin la présence, dans les rangs du Chaos, de trois champions selon que vous décidiez d'adorer les dieux Khorne, Nurgle ou Tzeentch : les fans de Warhammer auront noté l'absence de Slaanesh, imputable sans doute à la limite de trois champions voulue par Relic. Cela ne doit cependant pas gâcher la fête : alors que nombre de studios enchaînent les DLC au contenu parfois rachitique, Chaos Rising est une véritable extension complète et passionnante. La perfection n'étant pas de ce monde, on regrettera tout de même que Relic n'ait pas décidé de proposer autre chose que des Space Marines pour la campagne et que le studio fasse toujours appel à Games for Windows LIVE alors même que Chaos Rising demande déjà l'installation de Steam.
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Et le Chaos n'a pas voix au Chapitre
Il y a un an de cela, la campagne de Dawn Of War II nous permettait de venir en aide aux Space Marines du chapitre Blood Ravens alors que leur secteur de recrutement, le système Aurelia, était à feu et à sang. Aujourd'hui et alors qu'Avitus, Cyrus, Tarkus et Thaddeus n'ont guère eu le temps de se reposer, voilà qu'il faut déjà reprendre du service. La planète Aurelia elle-même, disparue depuis un millénaire, réapparait mystérieusement. Ravagé par le Warp, l'astre n'aurait guère d'intérêt si un signal Blood Ravens n'avait été capté à sa surface... Il est donc question d'aller identifier la source de ce signal et de mettre hors d'état de nuire tout ce qui ne manquera pas de se dresser sur notre chemin.Dans les faits, cette nouvelle mission confiée aux Blood Ravens ressemble évidemment beaucoup à la campagne de Dawn Of War II : pour Relic, il n'était pas question de renouveler complètement un gameplay qui est parvenu à conquérir autant de joueurs. Du coup, inutile de penser construction / gestion de base et collecte de ressources : Dawn Of War II c'est de la stratégie façon micro-management avec une poignée d'unités à gérer et cela fonctionne très bien ainsi ! Avec Chaos Rising, Relic corrige tout de même le gros problème de la monotonie des missions secondaires. Ces dernières profitent maintenant d'événements beaucoup plus variés et de scripts plus nombreux afin de les rendre plus intéressantes.
Plus classique pour une extension, Chaos Rising permet de repousser les limites d'évolution de nos personnages avec la possibilité d'atteindre le niveau 30 (20 auparavant) et, corollaire évident, l'intégration de nouvelles compétences, de nouveaux objets. La plus importante des nouveautés de cette extension réside toutefois dans l'intégration de la notion de corruption. Il s'agit ici de rendre compte de l'influence du Chaos sur nos troupes en donnant différentes options aux joueurs : il est ainsi possible de choisir de suivre aveuglément le Codex ou, au contraire, de se laisser progressivement influencer par les dieux du Chaos et ainsi profiter de certains avantages, plutôt appréciables.
De manière classique, les missions se décompensent en différents objectifs, mais cette fois, afin de symboliser cette notion de choix, le joueur a souvent deux voies pour les accomplir. Ainsi, très tôt dans la partie, lorsqu'il se trouve face aux portes d'Angel Gate, le joueur peut décider de les pulvériser ou d'accéder au mécanisme d'ouverture. Plus simple, la première option oriente nos Space Marines vers le Chaos en faisant gagner aux forces engagées des points de corruption. Des points que l'on peut également obtenir en fonction des choix d'assignation et des objets que l'on décide d'attribuer à nos personnages.
« Alors que nombre de studios enchaînent les DLC au contenu parfois rachitique, Chaos Rising est une véritable extension complète et passionnante »
Se diriger ou non vers le Chaos est une décision lourde de conséquences. Elle permet bien sûr d'accéder à de nouvelles compétences et à de nouveaux objets, mais elle en bloque d'autres. La Carapace de la Souffrance par exemple nécessite un certain niveau de corruption pour être utilisée et il ne faudrait pas que l'évolution d'un de nos personnages l'empêche d'utiliser cette arme si efficace, mais orientée rédemption ! Il faut également faire attention au fait que des objets augmentent / réduisent le niveau de corruption de son utilisateur. Enfin, cette double voie est d'autant plus importante qu'elle permet à Relic d'orienter la campagne : le scénario change en fonction de l'alignement des Space Marines.Du coup, et alors que la durée de vie du mode solo se limite à une dizaine d'heures, il est tout à fait envisageable de la refaire pour choisir une nouvelle orientation. Une rejouabilité qui s'appuie également sur la présence d'un mode coopératif - comme sur Dawn Of War II - toujours aussi excellent. Notons par ailleurs, que le niveau de difficulté de l'ensemble nous a semblé un peu plus élevée que sur le jeu de base et que la campagne est ainsi plus en phase avec la nervosité du multijoueur. Ce dernier profite bien sûr lui aussi de quelques améliorations au rang desquelles on trouve une poignée de nouvelles unités : chaque faction disposant d'un nouveau venu.
Archiviste Space Marines ou Weird Boy Orks, cette nouvelle unité est un lanceur de sorts capable de soutenir les assauts alliés. Du côté des Eldars, le Wraithguard dispose d'une puissance de feu redoutable, mais s'avère très lent. Enfin, les Tyrannids disposent de deux nouveaux - le Genestealer et le Tyrant Guard - qui se focalisent sur le combat au corps à corps. Il nous faut également citer la présence de deux héros inédits pour le mode The Last Stand, mais c'est surtout la faction du Chaos qui vient renouveler le multi. Ses hérétiques, ses sorciers et ses marines du chaos revitalisent les combats alors que son unité la plus puissante, le Grand Dépravé, est une petite merveille de design.
Notons enfin la présence, dans les rangs du Chaos, de trois champions selon que vous décidiez d'adorer les dieux Khorne, Nurgle ou Tzeentch : les fans de Warhammer auront noté l'absence de Slaanesh, imputable sans doute à la limite de trois champions voulue par Relic. Cela ne doit cependant pas gâcher la fête : alors que nombre de studios enchaînent les DLC au contenu parfois rachitique, Chaos Rising est une véritable extension complète et passionnante. La perfection n'étant pas de ce monde, on regrettera tout de même que Relic n'ait pas décidé de proposer autre chose que des Space Marines pour la campagne et que le studio fasse toujours appel à Games for Windows LIVE alors même que Chaos Rising demande déjà l'installation de Steam.
Conclusion
À l'évidence, Chaos Rising ne se destine pas aux déçus de Dawn Of War II. En développant cette extension, Relic ne cherchait évidemment pas à révolutionner un concept parfaitement rodé et on regrettera peut-être qu'aucune campagne Eldar, Ork ou Tyrannid ne soit de la partie. Ce n'est toutefois pas un bien grand défaut, le contenu proposé étant déjà particulièrement riche aussi bien en solo, en coopératif qu'en multijoueur. Une nouvelle faction hautement jubilatoire, de nouvelles unités, des cartes inédites et deux nouveaux héros devraient largement suffire pour relancer l'intérêt d'un jeu toujours aussi réussi techniquement et toujours aussi passionnant à jouer.Jeuxvideo.fr
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