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Deux ans après, l'apprenti de Dark Vador, plus fort que jamais, est de retour dans Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2. Que faut-il retenir de cette suite ?

Après avoir succombé, il y a déjà deux ans de cela, aux charmes du premier Star Wars : Le Pouvoir de la Force, nous ne pouvions pas passer à côté de sa suite en grand fan de la Guerre des Etoiles que nous sommes, mais aussi de beat'em all aux multiples combos permettant d'effectuer des attaques spectaculaires. Bien décidés à en découdre une fois de plus aux côtés de l'apprenti de Dark Vador, Starkiller, nous nous installons tranquillement devant notre écran après avoir glissé la précieuse galette dans la console.

Comme beaucoup de titres du même genre, Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2 ne nous offre que très peu de possibilités. Pas de mode multijoueurs ou autres, mais seulement une aventure principale, auxquels viennent s'ajouter quelques défis et bonus (tenues, cinématiques, etc.) qui se débloqueront au fil de notre progression dans le jeu. Nous voilà donc prévenus, pas question ici de flâner dans les menus, et c'est donc sans hésiter que nous décidons de rejoindre Starkiller dans son combat qu'il va mener contre l'Empire et Dark Vador. Laissé pour mort dans le premier épisode, suivant la fin du jeu choisie, il revient ici plus fort que jamais. Fuyant les troupes impériales de la planète Kamino, centre de clonage de l'Empire, il prend la direction de Cato Neimoidia, planète où il rejoint et délivre le Général Kota, avant de croiser un très bref instant Yoda sur Dagobah, puis d'effectuer quelques manœuvres suicidaires à bord d'un vaisseau rebelle, obligeant ainsi ce dernier à s'écraser sur Kamino.

Voilà donc résumé en quelques mots le périple de cet apprenti cloné qui, après à peine cinq heures de jeu (difficulté : normal), n'aura pas de mal à venir à bout du méchant de l'histoire. Vraiment très court, pas franchement difficile, Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2 ne brille pas non plus par la variété de ses ennemis ou de ses environnements, sa liberté de mouvement (la faute à ses couloirs omniprésents), ou encore par son scénario inintéressant au possible. Comment pouvions-nous imaginer que LucasArts tombe si bas ? Pourtant, si au fil des minutes, un sentiment de frustration s'est peu à peu installé, nous avons tout de même pris un malin plaisir à utiliser toutes les attaques mises à la disposition de notre Jedi de service.

Reprenant ce qui avait fait le charme du premier épisode tout en en gommant quelques défauts (gestion de la caméra, réponse du héros, etc.), Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2 nous propose une fois encore de multiples combinaisons nous permettant de trancher dans le lard à l'aide de deux sabres laser, de griller quelques vilains à l'aide d'éclairs de Force ou encore de les repousser en utilisant les projections de Force. Déjà dévastatrices seules, toutes ses attaques en deviennent encore plus efficaces et spectaculaires lorsqu'elles sont combinées. Toujours en mouvement, notre compagnon de route saute, esquive, pare, repousse, attrape, tout en n'hésitant pas à agripper un ennemi se trouvant à proximité, une attaque faisant son petit effet visuellement parlant sans pour autant être particulièrement mortelle.

Capable de bien des prouesses, Starkiller monte en puissance au fil des minutes. En effet, l'élimination d'un certain nombre d'ennemis nous permet notamment d'accumuler suffisamment d'énergie pour pouvoir utiliser son attaque Furie de Force et ainsi dominer complètement tous ceux qui se dressent en travers de sa route. Chaque ennemi tué, chaque élément de décor détruit ou encore chaque défi réussi nous permet également d'augmenter notre capital de points de Force. Une fois en nombre suffisant, ces derniers peuvent alors être dépensés dans différentes améliorations (Sabre, Eclair, Projection, etc.). Quoi de mieux alors pour faire encore et toujours plus de dégâts ? Peut-être les cristaux de sabre disséminés à travers les niveaux qui nous donnent la possibilité d'utiliser différents types de sabres laser (Destruction, Concentration, Régénération, etc.).

Malheureusement, nous n’allons avoir que très peu de temps pour tirer le meilleur de tout cet éventail d’attaques. En effet, très vite, trop vite, nous venons à bout des neuf niveaux qui composent ce Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2, des zones de jeu réparties dans quatre environnements différents. Certes, il est bien possible de débloquer quelques défis supplémentaires, mais l’envie d’aller faire un tour de ce côté de la force nous manque. Quel dommage de ne pas pouvoir passer un peu plus de temps aux côtés de Starkiller, car techniquement parlant le titre de LucasArts propose tout de même de belles choses.

Bien entendu, cela ne suffit pas toujours à faire un excellent jeu, mais quel plaisir tout de même de pouvoir traverser des zones plutôt bien fichues, de voir un apprenti évoluer au milieu d’un déluge d’effets spéciaux, ou encore d’affronter un premier et unique boss énorme. Pourtant une fois encore, un sentiment de frustration va très vite s’installer. En effet, le manque de variété des ennemis ne nous oblige pas vraiment à utiliser toutes les combinaisons d’attaques et de défenses disponibles. A cela viennent également s’ajouter des actions contextuelles (QTE) pas franchement difficiles à exécuter et qui, surtout, ne mettent pas vraiment l’apprenti en péril en cas d’échec.

Bien trop court, pas franchement difficile, sans profondeur et manquant cruellement de variété, Star Wars : Le Pouvoir de la Force 2 fait partie de ces jeux que nous voulons très vite oublier. Difficile de ne pas être déçu par cette suite sans âme qui, malgré une réalisation plutôt solide, échoue dans l'expérience qu'il propose. Comme dirait Yoda : « à côté de ce Pouvoir de la Force 2, tu passeras ! ».