Preview The Witcher 2 : Assassins Of Kings
Déjà présenté quelques semaines avant le lancement de l'E3 2010 en juin dernier, The Witcher 2 ne pouvait évidemment pas manquer la GamesCom de Cologne alors que l'Europe a représenté plus de 50% des ventes du premier opus. Toutefois, les développeurs de CD Projekt RED n'avaient réservé qu'un tout petit emplacement « perdu » dans les allées de la zone business... Tout petit espace certes, mais énorme claque en assistant à une présentation de ce qui sera sans aucun doute l'un des titres majeurs de l'année 2011. Impressions.
« L'occasion pour les développeurs d'insister très largement sur les multiples possibilités offertes aux joueurs »
En juin dernier, Geralt de Riv - héros de la saga Witcher - avait encore fière allure et, avec ses compagnons, il avait tout du puissant guerrier que rien n'arrête. Changement de décor avec cette présentation GamesCom 2010 puisque les choses débutent alors que Geralt est emprisonné au fin fond de je ne sais quel forteresse avec deux gardes bien taquins pour le surveiller. La séquence est en fait l'occasion pour les développeurs d'insister très largement sur les multiples possibilités offertes aux joueurs. Dans un premier temps, il s'agit donc de quitter le cachot et, pour ce faire, deux options sont disponibles : Geralt peut choisir de provoquer ses deux gardiens ou il peut décider de faire plus direct en leur montrant qu'il est parvenu à trancher ses liens.
Suivant le système de choix / conséquences cher aux développeurs, ces deux options ont une influence immédiate sur le déroulement de la scène suivante. Si Geralt montre qu'il est plus attaché, les deux gardes prennent leurs armes avec eux et interviennent de manière musclée alors que si Geralt est plus malin, les choses sont autrement plus faciles à gérer : un seul garde - sans arme de surcroît - ouvre le cahot laissant la possibilité de lui régler son compte avant que le second ne réagisse. Ici, les choses passent par le nouveau système de combat à mains nues que CD Projekt ne fait qu'introduire : spectaculaire, il est conçu pour être facile à prendre en main / complexe à maîtriser, mais d'après nos hôtes, il est encore largement en développement.
Les gardes mis hors d'état de nuire, Geralt peut s'équiper - sommairement - et découvrir les environs de sa prison : bien sûr, il est préférable de ne pas se faire repérer si on ne souhaite pas avoir une demi-douzaine d'ennemis sur le dos. Là, les développeurs nous ont expliqué qu'il est tout à fait possible de se la jouer furtivité, une orientation qui n'avait guère court dans The Witcher premier du nom. Pour ce faire, Geralt reprend certaines des habitudes de la saga Thief et éteint systématiquement toutes les torches qui pourraient révéler sa présence aux gardes en patrouille. Il convient également d'éviter les flaques d'eau ou certains éléments du décors afin de ne pas faire le moindre bruit.
Malgré des mouvements parfois un peu « raides », toute cette séquence infiltration était une franche réussite et permettait à Geralt d'éviter complètement certains ennemis ou - au contraire - de surgir dans leur dos pour leur faire le coup du lapin. Là encore, les développeurs ont insisté sur la possibilité de faire cette partie du jeu complètement différemment et - histoire de joindre le geste à la parole - ils nous ont refait la scène façon « grosbill ». Cette fois - Geralt étant maintenant équipé - c'est le nouveau système de combat « armé » qui nous est présenté. Là encore, le côté spectaculaire saute aux yeux et l'ensemble paraît plus fluide, plus coulé que dans The Witcher.
« Les développeurs ont choisi ce moment pour nous rappeler que nous n'avions encore eu aucun écran de chargement »
Hélas, CD Projekt n'est pas davantage prêt à entrer dans les détails de la chose : les combats restent encore à peaufiner d'après les différents développeurs présents à Cologne. Une chose est cependant certaine, le caractère « adulte » du premier opus est conservé sur cette suite et la violence des combats ne fait aucun doute alors que le scénario traitera encore de sujets plutôt « durs » et que les dialogues (seulement entre-aperçus) seront parfois grossiers, toujours très directs. Focalisé sur les décisions laissées à la discrétion du joueur, notre présentation s'est poursuivie jusqu'à la rencontre avec une jeune femme visiblement malmenée par deux gardiens.
Là encore, Geralt n'est pas du tout obligé de jouer les bons samaritains et peut très bien tourner les talons. Notre hôte a cependant décidé d'écouter son cœur et après un rapide combat, il libère la jeune qui - fait rare dans le monde du jeu vidéo, mais tout à fait logique compte tenu de la situation - n'était pas très « habillée »... De fil en aiguille, Geralt parvient donc à quitter la forteresse dans laquelle il était enfermé et nous permet de découvrir un environnement extérieur superbe ! Absolument immense, l'extérieur du château est une petite merveille et les développeurs ont choisi ce moment pour nous rappeler que nous n'avions encore eu aucun écran de chargement ! Les bougres ont raison et sont visiblement aussi contents de leur petit effet que de leur nouveau moteur.
Un moteur qui doit leur permettre d'offrir beaucoup plus de liberté aux joueurs tout en leur assurant un confort bien plus appréciable que sur The Witcher premier du nom : alors que celui-ci intégrait environ 700 écrans de chargement sur une partie normale, la suite devrait se limiter à 4 ! De la même manière, cette suite promet d'être beaucoup plus riche avec seize fins possibles quand le précédent jeu n'en offrait que quatre et trois débuts différents pour les joueurs qui décideront de reprendre leur sauvegarde du premier volet... Autant d'éléments qui vont dans le bon sens et qui devrait clairement imposer The Witcher 2 d'autant que CD Projekt RED gardait une jolie surprise pour conclure cette présentation.
En effet, alors que toute la démonstration s'était focalisée sur l'évasion / les choix de Geralt, la conclusion nous a permis de découvrir un très large champ de bataille. Là, des dizaines de personnages non-joueurs étaient opposés à au moins autant d'horribles bestioles tandis que l'environnement enflammé était du plus bel effet. Aucun problème de fluidité, rien à redire sur la vitesse d'animation alors que Geralt se frayait un chemin pour d'abord atteindre une étrange créature composée des armes / armures présentes sur le champ de bataille, avant d'aller « croiser le fer » avec un incroyable démon de feu. Le bougre se changeait en une espèce de tornade capable de pulvériser la plupart des éléments du décor et de projeter les débris sur plusieurs mètres alentour... Impressionnante, cette séquence concluait donc la présentation The Witcher 2 GamesCom 2010 et nous laissait pour ainsi dire sans voix, mais avec une certitude : 2011 est décidément trop loin de nous !
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