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Preview Vanquish

Après nous avoir séduits au cours d'une brève rencontre à Los Angeles, Vanquish s'est carrément invité à la Rédaction avec l'intention de dévoiler encore un peu plus ses charmes au travers d'une version provisoire. L'intégralité du premier acte s'est ainsi offerte à nos mains avides pour quelques heures de gaming passionné. Raaaaah ...

« Vanquish est avant tout une affaire de gros flingues et d'adrénaline »

Vanquish

Pendant une petite interview, Shinji Mikami nous avait assuré que Vanquish serait un jeu story driven et qu'il fallait s'attendre à un enchevêtrement d'intrigues entre les divers protagonistes. Après avoir bouclé le premier acte de l'histoire, soit un total de 7 missions et 2 boss, il faut bien avouer que les prémisses jetés par cette version preview ne nous ont pas plus emballés que ça. Un terroriste russe du nom de Zaitsev s'empare d'une station orbitale américaine, crame San Francisco et menace de casse la gueule à New-York si les Etats-Unis ne capitulent pas sous 8 heures. Évidemment, la présidente américaine n'a pas l'intention de céder face à un terroriste en combinaison moulante et envoie ses space marines soutenus par Sam Gideon, un agent du DARPA équipé d'une armure de combat ultra-sophistiquée. Sous la supervision d'Elena Ivanova, Sam va devoir remplir deux objectifs : épauler les forces américaines dans leur combat et sauver le professeur Candide, créateur de l'armure de Sam, capturé par les troupes de Zaitsev. Nous vous avions prévenu, la trame générale du jeu ne va pas chercher bien loin. Espérons néanmoins qu'elle se développe dans le bons sens au fil de la progression. On retiendra néanmoins quelques échanges à la fois drôles et virils entre Sam et Burns, le patron des troupes US accompagnant notre héros, deux guerriers aux styles radicalement différents.Mais ça n'est évidemment pas le plus important. Vanquish est avant tout une affaire de gros flingues et d'adrénaline. Avec ce titre, Shinji Mikami et les équipes de Platinum Games n'entendent pas réinventer le genre du third person shooter mais s'en emparer pour le rendre un peu plus féroce et stylé. Si vous avez lu nos toutes premières impressions sur le jeu, vous devez être au fait des bases sur lesquelles il repose (dans le cas contraire, c'est par ici que ça se passe). Nous ne nous attarderons donc pas sur les grandes lignes du gameplay, mais plutôt sur les quelques précisions apportées par cette version preview. A commencer par le système d'upgrade de l'arsenal. Rappelons que chacune des trois pétoires dont Sam peut s'équiper gagne en efficacité à mesure que ce dernier collecte des améliorations de mission en mission. A chaque upgrade dénichée l'arme en question voit son maximum de munitions et la capacité de ses chargeurs augmenter d'un certain pourcentage.

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Y'a pas à dire, cette armure est d'une classe internationale ...

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Il est également possible de débloquer une amélioration en scannant une arme du même type que celle équipée à condition que cette dernière soit chargée à bloc, sans quoi le scan ne servira qu'à la recharger. Chaque exemplaire scanné crédite l'arme équipée d'un point d'amélioration jusqu'à ce qu'elle atteigne le niveau supérieur et débloque un bonus au bout de trois points cumulés. Bref, comme nous le pressentions dans notre première preview du jeu, ce système permet une progression de l'équipement beaucoup moins fastidieuse que l'attribution de points en fin de niveau. Cet aperçu du titre nous a permis de découvrir un arsenal de 8 instruments de guerre assez varié. On retrouve évidemment les indémodables mitrailleuse, fusil à pompe, fusil de précision ou mitrailleuse lourde. Mais l'autre moitié du panel d'armes se révèle un peu plus originale : une arbalète laser, un fusil projetant des espèces de scies circulaires ou encore un autre lâchant de grosses boules d'énergie. Enfin, Sam peut alterner entre deux types de grenades, explosives ou électromagnétiques. Quelque soit le niveau de difficulté choisi, il faut vraiment le faire exprès pour se retrouver à cours de munitions. Entre les containers jalonnant les niveaux, les râteliers d'armes ennemis ou encore les chargeurs ou grenades filés par des marines que l'on aura sauvé d'une lente agonie, il y a de quoi se gaver pour un petit moment.

« Comme tout nous incite à réaliser des rushs spectaculaires, autant ne pas s'en priver »

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En parlant des niveaux justement, la progression nous a paru relativement fluide, même en niveau Difficile. Non que le jeu soit une promenade bien peinarde, loin de là, mais le challenge s'annonce plutôt bien équilibré. Seul le boss de la première mission nous a causé quelques ennuis dans le niveau de difficulté le plus élevé. Beaucoup plus en tout cas que le premier duel avec Zaitsev clôturant cette version preview. Les marines contrôlés par l'I.A. sont juste assez efficaces pour ne pas passer pour des gros lourds, un peu comme des élèves qui s'en sortent toujours avec un petit peu plus de la moyenne. Quant à l'armée de robots staliniens levée par Zaitsev, elle se compose d'une bonne variété de modèles aux physionomies bien différentes. Troufions de base, soldats kamikaze, colosses de fer, gigantesques cerveaux mécaniques sur pattes ou encore tireurs d'élite beaucoup plus discrets, on a rarement l'impression de défourailler sans arrêt les mêmes tas de féraille. Sans faire de miracles, l'IA adverse se montre d'ailleurs résolument offensive et cherche régulièrement à nous débusquer. D'où l'impérieuse nécessité de ne jamais rester coincé au même endroit. Et comme tout nous incite à réaliser des rushs spectaculaires, autant ne pas s'en priver.

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PlatinumGames a également soigné le design des vaisseaux, des modestes transporteurs aux gigantesques croiseurs sillonnant les airs en pleine bataille. Leurs apparitions assurent toujours le spectacle et transforment certaines escarmouches en scènes de guerre totale. Un souffle épique agite ainsi chacune des batailles auxquelles Vanquish nous invite à prendre part. Enfin petite mention spéciale à l'armure de combat de Zaitsev qui semble tout droit sortie de Zone of The Enders. Le combat contre ce dernier alterne phases de tirs embusqués, rushs survitaminés et grosses bastons homériques sans que le moteur du jeu n'accuse jamais le coup. Frame rate constant et réalisation de qualité sont toujours au rendez-vous dans ce nouveau build. A noter qu'il s'agissait encore une fois de la version PS3, lead platform sur le développement. On espère donc que la version Xbox 360 soit du même niveau. Finalement, le seul bémol révélé par cette version concerne le doublage français sans aucune conviction. Heureusement, les pistes anglaise et surtout japonaise étaient disponibles. Mais en dehors de ce petit écueil, ça se confirme, Vanquish a du style. Prochaine étape, la sortie du jeu calée au 22 octobre. Et vous l'aurez compris, ici ça trépigne d'impatience ...

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01/09/2010
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