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Preview Red Faction : Armageddon

C'est à l'occasion d'un évènement presse organisé à New-York que nous avons pu approché le nouveau Red Faction. Toujours sous la coupe de Volition, ce quatrième volet entame un nouveau cycle. Nos impressions.

Red Faction Armageddon : toujours aussi rouge ?

Red Faction : Armageddon
50 années se sont écoulées depuis les évènements de Red Faction : Guerilla. Alec Mason et Samanya, les personnages principaux du troisième volet, ont donné naissance à Darius, le héros d'Armageddon. Malheureusement pour lui et les autres colons martiens, l'ère de paix ouverte par la lutte menée par la génération de leurs parents n'aura pas duré longtemps. Après qu'une météorite ait heurté la surface de la planète rouge, les conditions de vie y sont devenues insupportables. Forcés de s'en retourner dans les sous-sols de la planète, les colons y découvriront une nouvelle menace : une antique race extra-terrestre forcément très hostile. Une nouvelle guerre est en marche.

Red Faction : Armageddon tire donc un trait sur une grande partie de ce qui faisait l'identité de la série, à savoir son versant politique. Bien que celui-ci tenait plus du prétexte que du contexte, il avait tout de même contribué à installer la franchise dans les mémoires. Le pitch d'Armageddon revient ainsi à une SF plus traditionnelle opposant l'humanité à une race extraterrestre belliqueuse. Mais ce troisième volet opère dans le même temps un retour aux origines de la série en réinvestissant les sous-sols de mars d'où avait émergé la révolte des ouvriers dans le tout premier opus. Bien entendu, quelques incursions à la surface de la planète sont également au programme.

C'est d'ailleurs par-là qu'a débuté notre longue entrevue avec le titre de Volition. Poncée par de puissantes tornades, Mars est redevenue un morceau de roche inhospitalier. Mais une autre menace grouille à sa surface : de mystérieux soldats, les cultist, contre lesquels nous avons pu expérimenter un premier éventail de pétoires. Parmi celles-ci, un canon à plasma désintégrant des pans entiers de décors pour peu qu'il soit longuement chargé. Associé à un classique fusil mitrailleur et au puissant sledgehammer hérité du précédent volet, le canon à plasma s'avère être une arme particulièrement puissante malgré sa faible capacité de stockage en énergie. Son utilisation optimale consiste à faire s'écrouler des constructions (comme des plateformes ou des tourelles) sur les troupes adverses. Radical.

« Poncée par de puissantes tornades, Mars est redevenue un morceau de roche inhospitalier »

Red Faction : Armageddon
La grande nouveauté découverte au cours de ce segment de jeu est la possibilité de régénérer les décors ... à volonté. Le Nano-Forge, installé sur l'avant bras de Darius, permet en effet de reconstruire n'importe quel élément de fabrication humaine sans la moindre restriction. Bien pratique lorsqu'un gouffre béant nous bloque la route. Mais le Nano-Forge est aussi une arme puisqu'il permet de désintégrer des morceaux de décors. Cependant, son utilisation dans ce sens nécessite qu'il soit rechargé entre deux blast. Quatre variantes de l'utilisation offensive du Nano-Forge nous ont été présentées, provoquant des dégâts de natures différentes. Bref, entre le Nano-Forge et la canon à plasma, il y avait d'ores et déjà de quoi se faire plaisir en démolissant les imposantes structures établies en surface.

Après cette sympathique mise en bouche, direction les sous-sols de la planète où devrait se concentrer l'essentiel de l'action. Là nous avons pu nous rassurer sur un point : pour nous éviter d'étouffer, Volition a fait l'effort de proposer quelques cavernes aux proportions gigantesques. D'autres sont évidemment plus confinées, mais il semblerait que Volition ait conçu un réseau de tunnels, grottes et cavernes aux topologies et dimensions variées. La nature des affrontements qui s'y déroulent est donc forcément multiple.

D'ailleurs, au cours des quelques rixes auxquelles nous nous sommes adonnées en sous-sol, l'occasion nous a été donnée de piloter l'Exo. Comme son nom l'indique il s'agit d'un exo-squelette, autrement dit une armure de combat. Et si jusqu'ici le jeu ne faisait pas vraiment dans la finesse, l'action prend alors une tournure particulièrement musclée. A tel point que la confusion n'est jamais très loin dès lors que Darius se rue à l'assaut dans un environnement un peu trop confiné. C'est pour l'heure le seul gros défaut que nous avons pu relever : l'Exo n'est pas des plus agréables à manier au fin fond d'une petite caverne.

Red Faction : Armageddon
En dehors de cette imposante armure, une autre arme est sortie du lot dans le deuxième segment de cette version d'essai : le Magnet Gun. Son fonctionnement est assez simple et le résultat souvent spectaculaire : il s'agit de magnétiser deux éléments (ennemis ou décors) pour projeter violemment le second sur le premier. Par exemple, après avoir tiré sur un ennemi puis sur une tourelle, cette dernière est arrachée du sol et vient s'encastrer dans la poire de la pauvre créature magnéto-écrasée. Les « associations » les plus folles sont alors permises bien qu'il nous ait semblé assez périlleux de s'y adonner quand l'ennemi déboule en nombre. Considéré par les développeurs comme l'arme emblématique de ce nouveau Red Faction, le Magnet Gun est le genre de pétoire over the top permettant de faire mumuse avec la physique du titre.

« Si quelques collisions nous ont paru encore un peu abracadabrantes, [la physique du jeu] demeure franchement spectaculaire »

Une physique que nous avons d'ailleurs pu expérimenter avec un peu plus de liberté qu'en sous-sols au cours d'une troisième phase « bac à sable ». A ciel ouvert et autorisés à nous équiper d'un arsenal plutôt bien fourni, ce fut l'occasion de saccager le décors de moult façons différentes. Les armes mises à notre disposition assuraient clairement le spectacle : entre le Singularity Gun créant un mini trou noir, un autre flingue à plasma grignotant la structure du décor ou encore le retour du Nano Rifle, il y avait de quoi rivaliser avec les Maçons du Cœur. Et si quelques collisions nous ont paru encore un peu abracadabrantes, l'ensemble demeure franchement spectaculaire.

Red Faction : Armageddon
Venons-en à la réalisation justement. Pour l'heure, il est évidemment difficile de se prononcer avec assurance sur la qualité globale du titre. Il reste encore un peu de travail à abattre avant d'obtenir une production vraiment finie. Les textures manquent encore d'un peu de finesse et de cohésion entre elles. En dehors de ce problème, le titre s'avère techniquement assez proche de Guerilla, à l'exception peut-être d'un niveau de détail plus élevé et, comme nous l'avons souligné plus haut, d'une physique plus travaillée. Question direction artistique, Volition s'est orienté vers un univers plus sombre, plus inquiétant. Logique me direz-vous, puisque le gros de l'action va se passer en sous-sols. La surface de Mars, avec ses violentes tempêtes et son ciel agité, nous a également paru encore plus crédible qu'elle ne l'était déjà dans Guerilla.

Reste maintenant à voir ce que cet Armageddon va vraiment apporter au genre. Et là-dessus nous sommes forcément un peu plus circonspects. Difficile de se distinguer dans un genre aussi concurrentiel où les références ne manquent pas. On peut toutefois espérer que Volition tire tout le parti de son moteur physique pour renouveler au maximum les situations de jeu. C'est en tout cas ce que laisse augurer la poignée de niveaux que nous avons arpentés. Ne reste donc plus qu'à patienter jusqu'au mois de mai pour en avoir le coeur net.
Red Faction : Armageddon
Red Faction : Armageddon
Red Faction : Battlegrounds


22/01/2011
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