Preview Dungeon Siege 3 : premiers pas du hack'n slash devenu RPG sous la houlette de Square Enix
Plus de cinq ans après la sortie de Dungeon Siege II, Square Enix prend les rennes de la licence avec un seul objectif : faire un excellent RPG à « l'occidentale ».
Dungeon Siege a toujours été un jeu à part. Un hack'n slash avec quelques prédispositions aux jeux de rôle. Créé par Chris Taylor, le premier épisode a rencontré une bonne critique, notamment pour son bon multijoueur en ligne ou en réseau local. Ce troisième opus est le premier de la série à ne pas être développé par Gas Powered Games, Square Enix ayant racheté la licence. L'éditeur, conscient de ne pas avoir su rallier les joueurs à sa cause avec les Final Fantasy XIII et XIV, cherche à faire l'unanimité en produisant un RPG qui séduira un maximum de monde. Afin d'y parvenir, le nippon engage Obsidian Entertainment afin de mettre au point un jeu de rôle incontournable, en puisant dans ce que le genre héroïc fantasy fait de mieux.
L'autre particularité de Dungeon Siege III est le public auquel il s'adresse : le plus large possible. La PS3 et la Xbox 360 auront également droit à leur version du jeu. Le gameplay est donc travaillé et adapté à ceux qui privilégieront la manette. Comme nous n'avons vu qu'une version console, impossible de savoir si le traitement de la jouabilité et des mécanismes de jeu se fait au détriment des joueurs PC. Dans le doute, accordons à Obsidian la capacité d'adapter correctement leur titre à chaque machine (après tout, ils n'ont jamais déçu par le passé dans ce domaine). Square Enix ne se cache pas pour autant de « consoliser » un jeu initialement réservé aux PC, ça entre dans la démarche de séduire un maximum de joueurs.
Dungeon Siege III propose de revenir, une fois encore, sur les terres d'Ehb. On y incarne l'un des protagonistes jouables du scénario (un par style de personnage : mage, guerrier, etc.), chacun dispose d'une histoire qui lui est propre. Impossible de se créer son propre avatar, mais les catégories devraient se montrer nombreuses, il en est de même pour le nombre de héros, proposant ainsi de multiples histoires connexes. Square Enix n'annonce qu'à demi-mot au moins huit avatars, mais cela pourrait très bien monter à douze voire seize. Comme le mode multijoueurs est en partie conditionné par ce paramètre (autant de joueurs que de styles de personnages), l'éditeur ne souhaite pas encore communiquer sur ce point.
Nous avons donc pu essayer une démo mettant en scène les deux premières heures de jeu avec l'un des héros : un légionnaire qui cherche à mettre fin aux agissements de mercenaires qui exterminent les siens. Il va évidemment découvrir qu'il se cache un complot derrière les massacres auxquels il a échappé. Chaque nouvel élément dans la narration soulève son lot d'interrogations et de péripéties. Dungeon Siege III jouit d'un scénario élaboré et de nombreuses mises en abîme. La construction de l'histoire qui rythme les aventures du joueur est longue et complexe de façon à captiver ce dernier. Les quêtes sont nombreuses, et chaque action influe dans les relations que l'on a avec les PNJ. Le titre semble narrativement affûté.
L'évolution des personnages est soumise au dictat de l'expérience cumulée. La gestion des compétences permet de se diversifier, mais sans exceller nulle part, ou encore de se spécialiser dans un domaine. Nous avons opté pour la maîtrise des coups critiques lors de la démonstration : lors des duels l'avantage est indéniable, mais dans la mêlée le manque de capacités défensives est un lourd handicap. De la même manière, un mage favorisant les sorts curatifs aura la peau dure, mais sera inoffensif. C'est là qu'intervient le travail en équipe : articuler les compétences de chacun pour le bien du groupe. Si le RPG semble équilibré, reste à voir si les défauts constatés seront corrigés et si Dungeon Siege III tiendra ses promesses dans la durée.
Les développeurs de New Vegas et d'Alpha Protocol aux commandes
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Square Enix vise haut avec une telle prétention. Le choix des développeurs n'est pas non plus laissé au hasard : Obsidian n'est pas le premier venu en matière de jeux de rôle. On leur doit notamment Star Wars : Knight of the Old Republic II, Neverwinter Nights 2, et beaucoup plus proche de nous on trouve Fallout : New Vegas ainsi qu'Alpha Protocol. Chris Taylor, le créateur de la saga, n'est pas oublié et endosse le rôle de consultant. Avant même d'avoir vu le moindre pixel à l'écran, on constate que Square Enix ne se moque pas des joueurs. L'éditeur mise sur l'expertise d'Obsidian en insistant également sur l'héritage laissé par l'équipe de développement des précédents volets afin que les fans s'y retrouvent.L'autre particularité de Dungeon Siege III est le public auquel il s'adresse : le plus large possible. La PS3 et la Xbox 360 auront également droit à leur version du jeu. Le gameplay est donc travaillé et adapté à ceux qui privilégieront la manette. Comme nous n'avons vu qu'une version console, impossible de savoir si le traitement de la jouabilité et des mécanismes de jeu se fait au détriment des joueurs PC. Dans le doute, accordons à Obsidian la capacité d'adapter correctement leur titre à chaque machine (après tout, ils n'ont jamais déçu par le passé dans ce domaine). Square Enix ne se cache pas pour autant de « consoliser » un jeu initialement réservé aux PC, ça entre dans la démarche de séduire un maximum de joueurs.
« La construction de l'histoire qui rythme les aventures du joueur est longue et complexe »
Dungeon Siege III propose de revenir, une fois encore, sur les terres d'Ehb. On y incarne l'un des protagonistes jouables du scénario (un par style de personnage : mage, guerrier, etc.), chacun dispose d'une histoire qui lui est propre. Impossible de se créer son propre avatar, mais les catégories devraient se montrer nombreuses, il en est de même pour le nombre de héros, proposant ainsi de multiples histoires connexes. Square Enix n'annonce qu'à demi-mot au moins huit avatars, mais cela pourrait très bien monter à douze voire seize. Comme le mode multijoueurs est en partie conditionné par ce paramètre (autant de joueurs que de styles de personnages), l'éditeur ne souhaite pas encore communiquer sur ce point.
Nous avons donc pu essayer une démo mettant en scène les deux premières heures de jeu avec l'un des héros : un légionnaire qui cherche à mettre fin aux agissements de mercenaires qui exterminent les siens. Il va évidemment découvrir qu'il se cache un complot derrière les massacres auxquels il a échappé. Chaque nouvel élément dans la narration soulève son lot d'interrogations et de péripéties. Dungeon Siege III jouit d'un scénario élaboré et de nombreuses mises en abîme. La construction de l'histoire qui rythme les aventures du joueur est longue et complexe de façon à captiver ce dernier. Les quêtes sont nombreuses, et chaque action influe dans les relations que l'on a avec les PNJ. Le titre semble narrativement affûté.
Un RPG de plus ou un RPG avec un « plus » ?
La prise en main est immédiate et l'exploration des lieux a des airs d'action/RPG, sûrement quelques restes de hack'n slash dans les veines du soft. On regrette cependant deux détails : la garde fige partiellement le personnage qui ne peut alors qu'effectuer des roulades et la caméra ne propose qu'une vue tactique proche ou intermédiaire. Aucune vraie vue éloignée pour les stratèges, ni de vue à la troisième personne. La caméra souffre d'ailleurs d'une certaine passivité devant les objets gênant la vue. C'est très vite pénalisant dans des environnements étroits. Fort heureusement, on bénéficie d'un affichage « visuel » du chemin à suivre vers l'objectif en cours ce qui évite les désorientations intempestives.L'évolution des personnages est soumise au dictat de l'expérience cumulée. La gestion des compétences permet de se diversifier, mais sans exceller nulle part, ou encore de se spécialiser dans un domaine. Nous avons opté pour la maîtrise des coups critiques lors de la démonstration : lors des duels l'avantage est indéniable, mais dans la mêlée le manque de capacités défensives est un lourd handicap. De la même manière, un mage favorisant les sorts curatifs aura la peau dure, mais sera inoffensif. C'est là qu'intervient le travail en équipe : articuler les compétences de chacun pour le bien du groupe. Si le RPG semble équilibré, reste à voir si les défauts constatés seront corrigés et si Dungeon Siege III tiendra ses promesses dans la durée.
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