Preview Dead Island : « sea, sex and blood » ?
Complexe touristique et île paradisiaque sont au programme de Dead Island, un jeu d'action vue subjective qui ne lésine pas sur l'hémoglobine, zombie oblige !
En développement depuis plusieurs années, Dead Island a été sujet à ce que l'on appelle communément un reboot dans le monde du jeu vidéo. Autrement dit, les concepteurs ont décidé de revoir entièrement leur copie suite à la signature d'un partenariat avec Koch Media. C'est ce même Koch Media qui nous a d'ailleurs permis de découvrir la nouvelle version du jeu à l'occasion de la Game Developers Conference. De l'ancien projet ne reste donc que le pitch : une île paradisiaque, un complexe touristique, des vacanciers et... des zombies... beaucoup de zombies !
« Il faudrait des canons sciés pour ces affaires-là »
Conçu par les Polonais de Techland, Dead Island nous propose ainsi d'incarner un survivant alors que l'île autrefois enchanteresse n'est plus que chaos. En début de partie, il est possible de choisir parmi quatre personnages notre futur compagnon d'infortune et si Techland nous a parlé « d'un assassin, d'un costaud, d'un polyvalent et d'un leader », nous n'avons pour le moment pu voir que le costaud. Prénommé Sam B, il s'agit d'un chanteur que l'on imagine tout droit sorti d'un groupe de hard rock et histoire de parfaire le tableau, c'est après une mémorable cuite qu'il est réveillé par des vacanciers effrayés.Ne sachant pas du tout ce qu'il se passe, Sam B se propose de sortir du bungalow où tout le monde semble avoir trouvé refuge pour enquêter. Un choix appuyé par certains vacanciers qui expliquent que Sinamoi - un sauveteur - est dehors en train de se battre... Avant d'ouvrir la porte, un jeune homme nous invite à ramasser une pagaie appuyée contre le mur, ce n'est pas terrible comme arme, mais ça fera l'affaire pour ce qui est en fait notre toute première mission. Derrière un PC, mais avec un pad Xbox 360 entre les mains, notre hôte nous explique alors que contrairement aux apparences, Dead Island n'est pas un FPS et ne peut donc se comparer à Left4Dead.
De la baston, du sang, des larmes...
Il est vrai que si la vue subjective est bien au programme, tous les combats se déroulent en fait au corps à corps. Pour ce faire, on peut bien sûr utiliser la pagaie de nos débuts, mais en réalité, il est possible de ramasser à peu près n'importe quoi pour le balancer à la tête des zombies. Les premiers s'avèrent d'ailleurs suffisamment lents pour que l'on reste zen, mais les choses se compliquent très vite avec des zombies enflammés, des zombies sprinteurs et d'autres que l'on qualifieraient de boss du fait de leur impressionnante stature et de leur résistance... Pour citer un certain Jules Winfield : « il faudrait des canons sciés pour ces affaires-là ».Seulement voilà, comme nous l'avons déjà expliqué, l'île est un complexe touristique et les armes y sont pour ainsi dire inexistantes. Notre hôte nous a expliqué qu'à l'occasion, il sera possible de mettre la main sur le pistolet d'un garde par exemple, mais dans ce cas, les munitions seront de toute façon en nombre extrêmement limité. Il faut donc se rabattre sur les armes de « mêlée » et compte tenu de leur grande diversité (marteau, planche, matraque, couteau...), un système de comparaison des bonus de chaque équipement a été mis en place : certaines armes sont plus puissantes, d'autres ont davantage de portée, alors que les dernières sont plus rapides à manier.
« Une partie de l'île que l'on ne peut explorer qu'une fois le 4x4 réparé »
Ces caractéristiques peuvent d'ailleurs être modifiées en apportant quelques corrections aux armes que l'on trouve. Pour cela, il faut d'abord d'avoir sécurisé l'une des premières zones vitale du jeu : une cabane dans laquelle se trouve un établi. Une fois que l'on a mis la main sur quelques plans et sur les composants indispensables à notre création, on peut se lancer dans l'amélioration des armes ou dans la conception de différents accessoires. Techland n'a pas voulu trop en dire à ce niveau, mais nous avons tout de même pu juger de l'efficacité de la matraque électrique (qui paralyse les ennemis) et des bombes artisanales collées à des couteaux... l'une des seules armes de jet !Sur l'île, notre héros évolue relativement librement, mais il ne faut cependant pas s'attendre à un monde complètement ouvert. Il y a des chemins qui nécessitent de débloquer certains passages pour être accessibles et notre hôte a ici pris l'exemple d'une partie de l'île que l'on ne peut explorer qu'une fois le 4x4 réparé... Oui, nous pourrons même conduire le véhicule, mais il faudra d'abord trouver les différentes pièces nécessaires au personnage non-joueur (PNJ) capable de rafistoler la bête. Il s'agit d'une des nombreuses missions disponibles que l'on peut récupérer en discutant avec les différents survivants.
Un mode coopératif à quatre joueurs
Ce principe de discussions / missions données par les survivants est le moyen trouvé par Techland pour pousser le joueur à toujours aller de l'avant. Au travers des quêtes ainsi proposées, les PNJ nous conduisent à découvrir de nouvelles, à sécuriser de nouveaux abris et ainsi à faire avancer l'histoire. Une histoire à propos de laquelle les développeurs n'ont rien voulu lâcher, mais il semble que le joueur soit petit à petit amené à comprendre ce qui a provoqué cette brusque « zombification » de la population. Pour ce qui est du final, il est tout à fait possible que l'on soit amené à s'enfuir de l'île, mais ce n'est que pure supposition de notre part.Dead Island se joue donc en simple joueur comme n'importe quel jeu d'action, mais il intègre aussi un mode coopératif à quatre joueurs permettant d'incarner simultanément les quatre personnages déjà mentionnés. Il s'agit alors de combiner les attaques pour obtenir les effets les plus intéressants, car il est important de signaler qu'au fur et à mesure du jeu, les personnages gagnent de l'expérience. Celle-ci sert à obtenir de nouvelles compétences destinées à booster notre héros, sachant - en plus - que chaque survivant dispose d'une attaque spéciale. Dans le cas de Sam B, il s'agit de la « furie » : une grosse colère qui le rend plus résistant / plus puissant.
Tout au long de l'aventure, des quêtes secondaires évidemment facultatives sont également prévues alors qu'un système de stamina permet de rendre les combats un peu plus tactiques : chaque coup porté réduit notre énergie et il convient donc de faire attention pour ne pas se retrouver à court au moment le plus délicat... Au final et malgré une réalisation technique très inégale, Dead Island pourrait bien créer la surprise en proposant un système de jeu bien bourrin, très gore, mais complètement assumé alors que les développeurs tablent tout de même sur une durée très honorable de 20 à 30 heures de jeu... Sortie prévue courant 2011 sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.
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