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L'humanité est sur le point de s'éteindre. Les chimères, ces monstres sanguinaires venus envahir la planète bleue il y a maintenant 4 ans ont éradiqué 90% de la population mondiale. Tout parait condamné d'avance, même si quelques irréductibles groupes de résistants continuent de se battre pour la liberté. Resistance 3 met au centre de l'histoire le soldat Joseph Capelli. Après les événements du second volet, il s'est réfugié avec sa femme Susan, son fils Jack et d'autres survivants à Haven, petite ville de l'Oklahoma.

Dans ce troisième volet, il est question de survie et donc d'une bataille beaucoup plus démesurée contre des ennemis en surnombre. Les développeurs se sont donc efforcés de recréer une ambiance proche de l'apocalypse. Des nuages rouges comme le sang, des décors dévastés, une épaisse fumée noire, le niveau que nous avons pu voir lors de notre session de démonstration avait des allures de 21 décembre 2012. Vous savez, la date à laquelle nous sommes censés tous mourir dans d'atroces souffrances.

C'est calme, trop calme. Les monstres ne tardent pas à débouler par dizaines, provoquant par la même occasion une véritable tornade. Les débris volent dans tous les sens : c'est un peu l'enfer sur terre. Nous ne sommes pas totalement seul, puisque quelques habitants viennent nous prêter main-forte pour tenter de repousser les bestioles. Mais visiblement, on passe le plus clair de son temps à se cacher derrière les décombres et à courir comme un lapin pour esquiver les assauts ennemis. Il n'est donc pas question de foncer dans le tas pour tirer à l'aveuglette.

Cette dimension de survie confère à Resistance 3 une ambiance inédite, du moins dans l'histoire de la série. Du coup, la direction artistique, plus sombre, nous fait davantage penser au premier volet, sorti au lancement de la Playstation 3. Techniquement parlant, les petits gars d'Insomniac maitrisent pleinement les capacités de la machine et offrent ici une multiplication d'effets visuels.

C'est réussi, surtout si l'on accroche à l'univers post-apocalyptique. Pour en revenir à l'action, on se retrouve rapidement propulsé contre une horde de chimères dans des environnements plus ouverts, offrant donc davantage de possibilités tactiques qu'auparavant. On découvre aussi de nouvelles espèces, plus coriaces, plus grosses, comme ces monstres qui virevoltent entre deux toits d'immeubles.

Les développeurs nous promettent un arsenal gonflé à bloc, avec de nouveaux outils de destruction comme le Mutator, une puissante arme biologique. On note aussi un nouveau système d'évolution. Concrètement, plus on utilise une arme, plus elle devient puissante. Le joueur peut également débloquer des fonctions secondaires pour chacune des armes. Manette en main, Resistance 3 reste toujours aussi punchy en conservant les mécaniques des deux derniers volets.

Classique, mais efficace, Resistance 3 séduit grâce à son gameplay bien calibré et à son univers qui semble extrêmement travaillé. De plus, les séquences devraient se montrer plus variées, avec des phases en véhicules, des challenges plus originaux et des boss encore plus colossaux. Côté multijoueur, il contient toujours un mode coopération et de nouvelles options en ligne qui seront prochainement dévoilées. Sortie prévue pour le mois de septembre 2011, exclusivement sur Playstation 3.