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Batman Arkham City nous a clairement impressionné. Quelques secondes suffisent pour plonger dans l'ambiance de ce titre déjà considéré comme l'un des gros hits de l'année 2011. Tenez-vous bien, ça va secouer !

Alors que Microsoft profitait de son récent Showcase pour présenter une nouvelle version de Gears Of War 3, un homme masqué est venu voler la vedette à Marcus Phenix. Et pour cause : le super héros de l'évènement fut sans contexte Batman Arkham City. Comme vous allez le constater au travers de nos premières impressions, la nouvelle production de Rocksteady risque bien de devenir l'un des jeux les plus extraordinaires de l'année 2011. En enchaînant les présentations depuis plusieurs années, on arrive facilement à faire preuve d'assez de clairvoyance pour connaitre le potentiel d'un titre. Pour moi, celui Batman Arkham City est d'ores et déjà assez élevé pour postuler au titre du jeu de l'année.

Avec Batman Arkham Asylum, les petits anglais de Rocksteady avait déjà mis la barre très haut en proposant un jeu parfaitement équilibré. Cette fois-ci, le joueur se retrouve propulsé dans la ville d'Arkham City, une cité découpée en différents quartiers que le joueur est libre d'explorer à sa guise. C'est la première grande différence avec son prédécesseur. Car contrairement à Arkham Asylum, qui se montrait finalement assez dirigiste, le nouvel opus offre un terrain de jeu beaucoup plus vaste. Cette dimension « open world » ouvre la porte à un tas de possibilités inédites. Et il va falloir se montrer plus costaud, plus rusé pour éradiquer la menace qui pèse sur la ville. Le Joker, Double-Face, l'Homme-Mystère, Harley Quinn, les principaux ennemis de Batman se sont donnés rendez-vous pour tenter de prendre le pouvoir.

La présentation débute alors que l'homme chauve-souris prend la pose en haut d'une tour. Une véritable affiche de film avec en toile de fond, un magnifique panorama de la ville éclairée par la pleine lune. Notre première mission consiste à nous rendre dans une sorte de tribunal pour délivrer la plantureuse Catwoman. Un peu à la manière de Spider-Man, le grappin permet désormais à Batman d'évoluer entre les immeubles. Bien évidemment, il ne peut pas s'accrocher à n'importe quoi ; les développeurs ont donc eu la bonne idée d'insérer des indications à l'écran pour montrer les points d'accroche. L'homme chauve-souris peut également virevolter grâce à sa cape et aux différents courants, mais attention, il n'est pas question de rester dans les airs plus de quelques secondes. En fait, il parait important de maitriser ces techniques pour pleinement profiter de la hauteur et de ce gameplay « à la verticale ».

Grâce à l'un de ses nombreux gadgets, Batman peut dorénavant pirater les signaux sonores pour capter les conversations. Nous sommes près du but, mais impossible d'attaquer de manière frontale. Les ennemis sont trop nombreux. Batman plonge alors sur l'une de ses victimes armées et lui fait littéralement manger le sol. Il soulève ensuite brutalement un informateur avant de le balancer comme un simple déchet. Batman semble encore plus puissant, on ressentirait presque quelques frissons de frayeur au moment de croiser son regard glacial. Cet épisode devrait demander davantage de réflexion et d'analyse afin de trouver les meilleures solutions pour prendre à revers les ennemis. Ça tombe bien, les développeurs ont doublé les animations du héros. Oui, vous avez bien lu, deux fois plus de coups ! Nous allons rapidement le vérifier, puisque Catwoman est pendu à l'envers pendant que Double-Face motive ses troupes. Il faut alors, dans un premier temps, agir de manière discrète en éliminant les bonshommes armés. Et puis, on laisse place à une véritable orgie de violence et de brutalité.

Le système de combat parait toujours aussi bien huilé et terriblement jouissif. On ressent clairement la férocité de Batman dans l'ensemble de ses coups. Effets de ralenti, coups spéciaux, contres assassins, on reste bouche-bée devant l'intensité des affrontements. Parmi les nouveautés apparentes, on a particulièrement aimé la possibilité de bloquer des objets projetés dans sa direction. Nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises. L'homme chauve-souris a plus d'un tour dans son sac. Il piège ensuite un ennemi en l'étranglant avec... ses pieds, avant de balancer un coup de poing au travers du mur qui sonne directement l'intéressé. Et si un adversaire a le malheur de se montrer plus résistant, Batman s'énerve et lance l'un de ses nouveaux combos destructeurs : ici, une série de coups de poing ultra rapides, suivi d'un uppercut magistral.

Après plusieurs dialogues et une séquence en mode inspecteur, on découvre que le Joker a tenté d'assassiner Catwoman en tirant à partir d'une cathédrale. Pas de temps à perdre, le joueur s'agrippe à un hélicoptère pour se rendre plus rapidement à destination. L'occasion parfaite de constater que les développeurs ont encore produit un boulot monstrueux au niveau la qualité des décors : c'est sublime ! On rencontre ensuite Harley Quinn, une aguicheuse de première, forcément accompagnée d'une garde rapprochée. Finalement, une simple grenade aveuglante permet à Batman de s'envoler dans un nuage de fumée. On arrive enfin à la supposé cachette du Joker... Mais il ne se laisse pas attraper aussi facilement. La pièce dans laquelle provient le tir n'est qu'un vulgaire piège mécanique. Bourré d'explosifs, le bâtiment explose. Mais Batman est déjà posé sereinement sur une corniche, comme un acteur qui saluerait son public après une présentation époustouflante.

Éblouissant, féroce, immersif, on pourrait simplement se contenter d’enchaîner les superlatifs pour qualifier ce que nous avons vu de Batman Arkham City. Une première rencontre impressionnante qui montre aussi que les développeurs de Rocksteady ne se sont pas contentés d'appliquer basiquement la même recette. Entre les postures classes de Batman, des angles de caméra judicieux, des animations encore plus détaillées, une modélisation faciale impeccable, des dialogues réussis et des décors extrêmement soignés, on ne peut rester insensible devant un tel travail. On espère juste que le titre ne tombera pas dans les travers des jeux à monde ouvert, et qu'il saura donc proposer assez de variété pour se renouveler tout au long de l'aventure.

Source : Jeuxvideo.fr