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El Shaddai s'annonce comme une petite perle complètement envoûtante.Voici nos nouvelles impressions sur cet OVNI vidéoludique.

Il y a des rencontres qui marquent plus que d'autres. El Shaddai fait parti de ces présentations qui ne s'oublient pas. Dans ce nouvel aperçu, nous ne reviendrons pas sur le scénario et les éléments basiques du jeu : Virgile s'en est déjà chargé lors de sa première rencontre avec le jeu en septembre dernier.

On se contentera donc ici de vous transmettre notre ressenti sur la bonne demi-heure passée en compagnie d'Enoch, le héros atypique de cette nouvelle épopée astrale. Comme vous allez le voir, El Shaddai, c'est un peu la rencontre improbable entre Okami et Devil May Cry.

Dès les premiers instants de jeu, on se retrouve comme propulsé dans une toile de maître qui ne cesse de nous émerveiller. Pour moi, El Shaddai représente avant tout une véritable œuvre artistique. Tantôt envoûtant, tantôt dérangeant, son univers complètement fou rend l'expérience extrêmement contemplative. Après une journée de travail bien remplie, El Shaddai dégage un côté apaisant et relaxant... En tout cas, sa patte graphique ne peut laisser indifférent. Pourtant, El Shaddai n'est pas un simple délire psychotique né de l'esprit de Takeyasu Sawaki (designer sur Okami).

Le titre d'Ignition offre un gameplay simple, mais avec des mécanismes exigeants. Dans la progression, on alterne entre séquences de plateformes de haute voltige et combats à la sauce beat them all. Un mélange des genres qui tend davantage vers l'action, puisque l'on devrait passer le plus clair de son temps à tabasser des ennemis au look très étrange.

De ce côté-là, on retrouve clairement l'influence d'un certain Devil May Cry. Si l'on enchaîne facilement les combos en appuyant à répétition sur une seule touche, on peut également voler l'arme de ses ennemis. Un élément intéressant qu'il faut savoir exploiter pour briller lors des combats pour donner des fessées aux boss. Et autant vous dire que les développeurs ne manquent pas d'imagination concernant l'arsenal. On découvre par exemple un bouclier géant que l'on peut scinder en deux pour le transformer en une arme redoutable.

Afin d'apporter une dimension plus complexe aux affrontements, les développeurs ont eu l'idée d'inclure un système de « purification » qui consiste à rendre votre arme plus puissante en chargeant votre pouvoir. Une action difficile dans la mesure où les ennemis ne cessent de vous harceler.

On nous annonce aussi pléthore de boss : ces séquences nécessitent un bon sens de l'observation pour trouver l'unique technique capable d'en venir à bout. Pour l'équipe de production américaine, El Shaddai est en quelque sorte un hommage à plusieurs genres. On nous promet ainsi de nombreuses références aux jeux vidéo des années 90 / 2000.

Les séquences de plateformes en 2D mettent justement en évidence cette dimension plus exigeante. Gestion du double saut, précision, les phases de plateformes demandent aux joueurs une bonne dose de dextérité, surtout que les tableaux paraissent visiblement bien corsés. Il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle pour l'ensemble des joueurs déçus par des jeux devenus bien trop permissifs. Le soft propose d'ailleurs plusieurs types de difficulté, dont un mode extra réservé aux « extra-terrestres ».

Pour le moment, la seule crainte que l'on peut émettre - suite à la démo - concerne la progression globale qui semble un brin linéaire. On espère ainsi que les phases de plateformes, qui représentent environ un tiers de l'aventure, sauront donner de l'air à la succession de combats en arène... À voir ! Bonne nouvelle pour finir : El Shaddai débarquera au tout début de l'été en Europe. D'ailleurs, la production croit particulièrement au potentiel de son titre sur le territoire français.

Source : Jeuxvideo.fr