lesjeux-video.blog4ever.com

Preview de Anarchy Reigns : la baston générale selon PlatinumGames

Envie de se défouler, de dégommer tout ce qui bouge ? Une passion pour le cuir, les métaux et le sang ? Anarchy Reign répondra peut-être à vos attentes.

 

Madworld, Infinite Space, Bayonetta, Vanquish... PlatinumGames fait partie de ces studios qui ne font que des jeux à forte personnalité, même si le succès commercial n'est pas forcément au rendez-vous. Des développeurs qui ne font pas des titres uniquement pour s'en mettre plein les fouilles, quitte à aller trop loin dans leurs concepts initiaux. A ce titre Madworld est l'exemple type : une vraie identité graphique, un vrai parti pris de gameplay, une vraie tentative de créer un jeu singulier, mais un jeu boudé par les joueurs. Anarchy Reigns est certainement la synthèse de ce travail de la part du studio nippon.

Le multijoueurs en ligne de mire !
Anarchy Reigns
La présentation du jeu s'est faite dans un ancien chantier naval couvert sur les bords de la Tamise, à Londres, recyclé en bar/restaurant. Au milieu de l'immense salle de conférence improvisée, un ring : ambiance ! Atsushi Inaba, producteur du jeu, était du déplacement et a profité du speech d'introduction pour nous rappeler que son jeu est né de la volonté de PlatinumGames d'offrir aux joueurs une expérience multijoueur en ligne mémorable. Le studio n'ayant encore jamais réussi à intégrer un mode multi digne de ce nom, capable de faire bonne figure aux côtés des contenus en solo. Le taureau est donc pris par les cornes... mais dans l'autre sens !

Les choses sont dites : plutôt que de créer un concept auquel il faut trouver des déclinaisons de jeu à plusieurs, Anarchy Reigns n'est pour le moment qu'une expérience collective à laquelle PlatinumGames devra joindre une aventure et des modes de jeu en solo. Voilà une façon bien curieuse d'amorcer un développement. Surtout que le risque est double. Si le studio échoue dans sa démarche, soit il se résout à ne sortir qu'un titre purement multijoueurs tout en sachant que ce type d'initiative est dangereuse pour les ventes, soit il se contente de modes fades pour celui qui préfère jouer seul, le joueur devenant alors le dindon de la farce d'un titre avec une ambition tronquée.


Mais où est la sorcière !?!
Anarchy Reigns
Le principe est simple : dans de vastes environnements post-apocalyptiques destructibles, des grosse brutes se castagnent entres elles afin d'assoir leur domination. Dans le casting, on retrouve des personnages déjà connus issus de l'univers Madworld, comme Jack, Mathilda ou encore le Baron, devenu Black Baron pour l'occasion. Le character-design est d'ailleurs très « platinumgamien », tant l'abondance de cuir, de métaux, de muscles saillants et de chair pulpeuse est flagrante. Avec le ninja-cyborg Zero, la plantureuse Sasha et Big Bull le gros bourrin, ça fait déjà un pack de six héros charismatiques, avec leurs propres armes et compétences, officiellement confirmés. Reste à savoir si Bayonetta sera elle aussi de la partie... Quitte à faire un meeting virtuel pour fans, autant le faire à fond !

Visuellement c'est coloré avec une surenchère d'effets spéciaux, mais question finition ce n'est pas encore ça : saccades, bugs de collisions, etc. Le jeu n'étant pas prévu avant la fin de l'année 2011, la version du jeu que nous avons eu sous les yeux ne peux même pas être qualifiée d'alpha, donc on ne va pas tirer tout de suite le signal d'alarme sur ce point, ce qui n'empêche pas la méfiance. Si on a pas pu prendre le jeu en main (la démonstration a été faite par le staff de Sega et Platinum Games), le gameplay semble s'inscrire dans la lignée de ce que Bayonetta propose : riche, technique mais accessible. Des attaques rapides en mitraillant la manette et des choppes redoutables en combinant les boutons.

Anarchy Reigns
Anarchy Reigns
Anarchy Reigns


Coupe, tranche, cogne, explose...
Anarchy Reigns
Deux modes de jeu nous ont été présentés : le deathmatch « Battle Royal » et le survival en coop'. Dans le premier mode, il faut cartonner tout ce qui bouge et faire un maximum de points, contre les sept autres joueurs mais également les PNJ qui viennent contribuer à l'hystérie générale. Des soldats d'élite, des mutants plus ou moins gros, des plantes carnivores géantes... Des items permettent de retrouver un peu de vie, d'utiliser des furies, ou de déclencher des face-à-face isolés pour s'en prendre à un adversaire en particulier. Cette joyeuse échauffourée est régulièrement interrompue par des événements de grande envergure, les ATE (Action Trigger Event), tels que le raz-de-marée, la frappe aérienne, ou l'entrée en action d'une scie rotative géante. La coopération est plus classique, le but étant de repousser à plusieurs des vagues de plus en plus puissantes d'ennemis contrôlés par l'IA.

Anarchy Reign n'est encore qu'au stade de brouillon, tant sur le plan technique (Atteindre son vis-à-vis alors qu'on ne le touche pas physiquement c'est fort : le air fight !) que sur les aspirations en solo (Un scénario global ? Une histoire par personnage ?). Si l'on ne souhaite évidemment que de la réussite à PlatinumGames, attention quand même au grand écart castrant. Quoi que sur ce point on fait confiance à l'équipe de développement : il ne proposeront dans leur jeu que des modes qu'ils estiment divertissants. Ce titre a quand même un sacré potentiel s'il s'avère capable de proposer un « Super Smash PlatinumGames » en reprenant les figures de proue du studio dans le casting, sans oublier d'en ajouter des p'tits nouveau, du challenger prêt à en découdre.
Anarchy Reigns
Anarchy Reigns
Anarchy Reigns


04/03/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres