lesjeux-video.blog4ever.com

GC 2011 - Preview Dragon Commander : l'étonnant prélude à la série Divinity

Mélange encore un peu flou de RTS, d'action et de jeu de plateau, Dragon Commander fait pourtant montre d'un potentiel ludique incontestable.

 

 

Dragon Commander
Parler de Dragon Commander, le prochain jeu de Larian Studio, relève du défi, et pour cause : en plein développement pendant sa présentation à la Gamescom, sa forme finale était encore pour son développeur un grand point d'interrogation. Cela n'a pas empêché le titre d'exciter notre curiosité sous sa forme actuelle, où perçait déjà une belle ambition : superposer trois couches de gameplays bien différents, entre jeu de plateau, jeu de rôle et jeu d'action mâtiné de RTS. Rien que ça...
Dans la cour du roi dragon
Dragon Commander

Comme pour nous faire reprendre pied, les gars de Larian nous ont d'abord pitché le jeu : si Dragon Knight Saga narrait l'histoire du dernier chevalier-dragon, Dragon Commander reviendra sur l'avènement du premier d'entre eux, un apprenti-monarque en quête de pouvoir. En ces temps reculés, la guerre fait rage entre les nations et les rois mènent leur flotte à travers le monde du haut de leur forteresse volante. Le joueur interprétant le rôle-titre devra par conséquent accroître son influence sur le monde par divers moyens allant de la gestion des ressources à l'alliance à des races exotiques (nains, squelettes, efles) par noces princières, en passant par les batailles sous forme draconique aux commandes d'une armée.

Dragon Commander

La première strate du gameplay, sur le mode du RPG, se déroulera dans le vaisseau mère. Centrale, cette phase ne se jouera pas à coup d'épée entre donjons et villages, mais par le biais de discussions avec les conseillers. On pense forcément à la citadelle de Divinity 2 dont ce vaisseau mère reprend le fonctionnement. Différence notable, on ne dirigera jamais son personnage en vue troisième personne entre les salles du Q.G. ; un menu permettra simplement de choisir l'endroit où l'on veut se rendre. Les acteurs de la scène - votre personnage et les membres de l'équipage - seront, eux, visibles pendant la discussion qui présentera tout un panel de réponses. Ces discussions seront aussi le moment du recrutement de nouveaux membres de l'équipage attachés à différentes fonctions (conseil, récolte, recherche). Classique dans son déroulement, cette phase « jeu de rôle » devrait pourtant proposer quelques situations étonnantes : le personnage de la présentation s'était par exemple marié avec une princesse squelette, et essayait de lui faire la cour. Derrière telles discussions de type « diplomatique », l'enjeu sera de taille, puisqu'elles permettront de nouer des alliances avec de nouveaux peuples pour en tirer des avantages. Les princesses offriront chacune un bonus propre à leur race, et de bonnes relations avec les nains offriront un libre accès au mythril de leurs mines, requis pour les upgrades des armes et armures de la forme draconique du héros.

Dragon Commander

Autre gain à la clé, des cartes « bonus » dont le champs d'application n'a pas encore été arrêté, mais qui devraient au moins offrir des buffs décisifs en combat. L'idée des développeurs serait d'étendre les avantages de ces cartes à chaque section du jeu ; à l'inverse chaque pan du jeu sera l'occasion d'en obtenir, en récompense de bataille ou d'alliances fructueuses. La princesse sera à cet égard un mode d'obtention privilégié de cartes de haut niveau, pour peu que l'on prenne la peine d'améliorer au maximum notre relation avec elle, à la façon d'un dating sim.

 

Un jeu de plateau dans le jeu
Dragon Commander

Sur le versant « jeu de plateau », le joueur pourra entre autres déplacer ses unités sur la carte découpée région par région, visiter des contrées étrangères pour y courtiser leur princesse et affecter des « péons » aux lieux de récoltes (mines des nains, forêts, etc...). On y avancera aussi des choix stratégique via le menu « escadrille », présentant les généraux et les flottes sous notre commandement.

Chaque général aura des propriétés affectant son escouade, déterminées par des caractéristiques typées RPG telles que la force de frappe, la défense ou encore l'agileté, qui profileront leur type de jeu en combat selon l’alternative offensif/défensif. C'est enfin dans cette partie plateau que se lanceront les attaques contre l'ennemi, ouvrant la troisième partie du jeu totalement « work in progress » : la phase de combat aérien.

 

 

Panzer Dragoon meets Homeworld
Dragon Commander

Son principe est simple : votre armée devra y détruire l'armée adverse, en visant sa base aérienne qui est aussi son talon d'Achile. Décrite par Larian Studios comme la rencontre entre Panzer Dragoon et Homeworld (célèbre RTS spatial en 3D), ces phases de combat aérien mélangent deux gameplay différents. Côté action, votre personnage sous la forme d'un dragon monté de jet-pack (wtf?!) se dirigera librement et disposera de pouvoirs allant des diverses attaques de feu au vol à grande vitesse. Le maniement en lui-même rappelle les phases « dragons » de Divinity 2, qui en étaient en quelques sortes le prototype.

Dragon Commander

Cette composante action, qui place le joueur au cœur du combat, s'accompagne de mécaniques « stratégiques » simples d'accès, puisqu'elles se manieront « par commande » à l'instar d'un FPS tactique. Sur la version Xbox 360 présentée, une simple combinaison de boutons permettait de sélectionner une escouade aérienne puis de l'envoyer en défense ou en attaque sur une zone de la carte ; sur PC, on nous promet un maniement à la souris à la manière d'un RTS, pour un contrôle accru.

Visuellement, la bataille donnait encore l'impression d'un bourdonnement chaotique, mais les quelques moments où la myriade d'ennemis se regroupait en mouvement de foule aux intentions lisibles offrait quelques visions spectaculaires. Dans l'idée, le joueur devra déceler les zones de faiblesse dans les lignes ennemies tout en veillant à protéger sa propre base.

Dragon Commander

La bataille devrait ainsi prendre la forme d'un puzzle stratégique, à déjouer en temps réel, par une bonne combinaison de son action et de ses choix stratégiques. Une lecture affutée de l'espace en trois dimension sera nécessaire pour appréhender la lutte des forces en puissance. Dans la version pre-alpha présentée, la technique était quant à elle encore faillible ; il faudra attendre une version plus avancée pour estimer la qualité de la finition, en particulier des éléments au sol que l'on nous promet beaucoup plus détaillés que dans Divinity 2. On devrait pouvoir reconnaitre dans le détail villages, châteaux et forêts, qui contribueraient à rendre l'espace de jeu crédible et esthétique. Au moins le moteur était-il déjà capable d'afficher de nombreux modèles d'ennemis animés à l'écran. On attend de pied ferme de nouvelles infos sur ce titre au potentiel ludique considérable, prévu sur Xbox 360, PS3 et PC pour le premier semestre 2012.

 

 

Source : Jeuxvideo.fr


30/08/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres