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Preview Prey 2

Human Head change nettement d'orientation avec Prey 2, un jeu d'action vue subjective bien sûr, mais qui propose un défi plus ouvert, moins linéaire.

 

S'il n'a clairement pas été le carton de l'année 2006, Prey premier du nom n'aura pas démérité, notamment du fait d'un gameplay aussi bien conçu qu'il était original. Nous nous attendions donc à ce que Human Head articule sa suite autour des mêmes idées, de l'usage des portails et de la gravité. Taquins, les développeurs en ont décidé autrement : ils ont complètement revu leur copie pour ce Prey 2 que nous avons pu découvrir au travers de l'événement pré-E3 organisé par Bethesda.

« Nous faisons des FPS, car c'est que nous aimons »
Prey 2
Première information, Prey 2 n'est pas à proprement parler une suite, mais se classe plutôt parmi ce que les anglophones appellent un spin-off. En effet, les événements contés par les développeurs se situent en même temps que ceux de Prey 1 et l'histoire débute d'ailleurs par la même invasion extra-terrestre. En toute logique, il n'est cependant plus question d'incarner Tommy l'Indien et Human Head nous propose d'endosser l'uniforme du Marshall Killian Samuels. Ce dernier est à bord d'un avion qui ne trouve rien de mieux que de passer au beau milieu de l'invasion extra-terrestre. Pris dans une sorte de tempête / tornade, l'avion en question est littéralement téléporté sur une planète dont on n'apprendra que plus tard le nom, Exodus. Complètement pulvérisé par sa mésaventure, l'appareil s'est crashé et il ne semble pas y avoir d'autre

survivant que notre Killian. Clairement en milieu hostile, des extra-terrestres surgissant d'un peu partout, Killian doit employer au mieux les quelques munitions de son arme de service. Ce qui sert en quelque sorte d'introduction à notre premier contact avec le jeu s'achève toutefois par la capture d'un Killian submergé.

Prey 2

Notre hôte - Chris Rhinehart - choisit alors de faire une petite pause. Il nous explique que pour les besoins de la présentation, il se téléporte quelques heures plus tard dans la campagne solo. Nous retrouvons Killian alors que celui-ci - partiellement amnésique - est devenu une sorte de chasseur de primes sur Exodus. Comment en est-il arrivé là ? Quelle est sa relation avec les extra-terrestres de la planète ? Et a-t-il un quelconque plan pour retourner sur Terre ? Autant de questions qui trouveront leur réponse tout au long de la campagne solo. De ce que nous avons pu apprendre, Prey 2 se détache nettement de la structure linéaire du premier opus. Il n'est ainsi plus question de suivre une histoire entièrement pré-écrite. Les développeurs nous proposent maintenant une sorte de monde ouvert où le joueur peut décider de la marche à suivre. Bien sûr, une trame principale est là pour lui révéler les différentes étapes du scénario, mais il n'est plus question de le prendre par la main et la découverte d'un monde conçu pour être le moins contraignant possible est au cœur de l'aventure.

Fluidité des mouvements et monde ouvert
Prey 2

Un monde qui se trouve - comme c'est pratique - partagé en trois parties bien distinctes. Toujours orientée de la même manière par rapport à son soleil, Exodus affiche effectivement une face sombre, une face claire et un disque plus ou moins uniforme pour les séparer. C'est d'ailleurs ce disque que nous avons pu voir plus en détails durant notre (trop) courte présentation. Cette dernière se déroulait dans la ville de The Bowery, une cité industrielle que le studio a voulu aussi développée sur le plan horizontal que vertical afin de bouleverser un peu les habitudes des joueurs. Une grosse partie du gameplay de Prey 2 repose effectivement sur la fluidité des mouvements, la rapidité de l'action et la simplicité des contrôles. Sans pour autant reprendre le S.M.A.R.T. mis en œuvre par Splash Damage sur Brink, il est ainsi plus simple d'interagir avec le décor pour sauter ou s'accrocher par exemple. Après quelques courses et quelques acrobaties dans la ville, un autre parallèle s'impose à nous : Mirror's Edge. Human Head ne conteste d'ailleurs pas l'inspiration, mais insiste sur le fait que Prey 2 va beaucoup plus loin que le jeu de DICE.

Prey 2

La fluidité des mouvements doit servir un gameplay nettement plus riche que les amateurs compareront sans doute à celui d'un Grand Theft Auto. En effet, pour progresser, le joueur doit réaliser différentes missions qu'il récupère auprès de personnages non-joueurs, mais aussi via le Bounty Wire, une sorte de réseau pour chasseur de primes. Nous n'avons pas vu grand-chose des missions proposées, mais l'exemple qui nous en a été donné était tout à fait honorable. Sur les traces d'un informateur du nom de Krux, notre hôte entrait dans un club de striptease alien et avait alors plusieurs options. Bien décidé à se la jouer « chic type », Chris Rhinehart décidait de ne pas employer la manière forte. Krux ne se montrait hélas pas très coopératif et le combat s'imposait de lui-même. Petit regret ici, car si l'ensemble paraissait convaincant (visée, couverture...), Krux adoptait une attitude étrange : au lieu de réellement s'enfuir, il prenait soin de nous laisser le temps de le rattraper... Espérons que cela n'était que pour les besoins de la démo et pour nous permettre de voir certains des nombreux gadgets à disposition du joueur (20 gadgets et 40 améliorations).

Un jeu d'action largement tourné vers l'aventure
Prey 2

Le viser est le plus important d'entre-eux : il s'agit d'un système de vue permettant de repérer les PNJs à travers les murs, en jaune on peut interagir avec eux, en vert on ne peut pas. Il permet aussi de comprendre ce que disent les Aliens, mais beaucoup d'autres sont de la partie. Citons les hoverboots qui ralentissent la chute de Killian afin qu'il puisse planer sur de longues distances. Un outil de vision nocturne est aussi du voyage alors que nous avons pu vérifier l'efficacité de la barrière anti-gravité : projetée sur un ennemi, elle le fait s'envoler et ainsi sortir de son abri. D'autres types de missions devraient évidemment être au programme, mais Human Head n'a pas souhaité aller sur ce terrain et pour terminer ce premier aperçu, les développeurs se sont focalisés sur le fonctionnement du jeu. Il a notamment été question d'un système de réputation, de la présence de nombreux vendeurs et d'un organisme chargé de la sécurité à The Bowery. Matérialisé par des sentinelles robots, ce dernier tient compte des actions du joueur et rappelle la police de GTA avec des interventions de plus en plus musclées à mesure que le joueur s'enfonce dans l'illégalité.

Il convient donc de faire attention à la moindre de nos actions et on comprend alors mieux l'orientation « chic type » adoptée par notre hôte. Il faut d'ailleurs aussi faire attention à notre manière de progresser dans la ville : sortir son arme à la moindre occasion n'est pas forcément le meilleur moyen de faire connaissance. Enfin, il est intéressant de noter que le Tommy du premier opus fera plus qu'une apparition dans le jeu. Sous quelle forme ? Dans quelles circonstances ? Il est trop tôt pour le dire : Prey 2 n'est pas attendu avant 2012 sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.

Source: Jeuxvideo.fr


18/04/2011
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