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Preview Duke Nukem Forever : un plan à plusieurs dans le mode multijoueurs

Les vieux gamers n'y croyaient plus, et pourtant Duke Nukem va bel et bien pointer son nez. Petite mise en bouche avec le mode multijoueurs avant la sortie du jeu dans à peine un mois.

Preview du multi
La dernière fois que j'avais personnellement incarné le grand macho bodybuildé, c'était en 1999 sur la version PSOne. Forcément, reprendre du service avec l'ami Duke, ça rend tout chose. M'est avis que Nerces a dû avoir la même sensation lorsqu'il a pu s'essayer à une courte prise en main en octobre dernier. Et, nouveauté, cette fois c'est au cœur d'une partie à plusieurs que j'ai pu profiter de l'expérience « Forever ». Autant vous avouer que les ricanements, les coups fourrés et belles lâchetés ont rythmé les différentes manches lors de cette démonstration. Let's rock baby !

Me, myself an I
Duke Nukem Forever
Le mode multijoueur de Duke Nukem Forever se construit autour de lobbys tout ce qu'il y a de plus classiques depuis lesquels l'hôte de la partie gère tous les paramètres de match. Le matchmaking automatique se contente de vous envoyer sur la partie la plus proche de commencer dans laquelle il reste de la place. Les avatars sont tous des dérivés du héros que le joueur peut personnaliser à sa guise avec, bien évidemment, une bonne grosse dose d'humour et de dérision. Se créer un Duke arborant fièrement un t-shirt moulant rose bonbon, portant un masque de Hannibal Lecter et un Ouchanka (chapeau russe traditionnel) est une des nombreuses possibilités de customisation offertes au joueur. Bien évidemment, tous les objets ne sont pas accessibles dès le départ, ils se déverrouillent au fur et à mesure que l'on collecte de l'expérience en ligne.


Selon les différents modes de jeu, les points d'XP s'obtiennent en tuant un ennemi, en assistant un allié lors de la mort d'un ennemi, en ramenant une « babe » à la base ou encore en occupant une zone de collecte de points. Nous avons pu nous essayer au deathmatch, au team deathmatch, à un mode de jeu où l'on marque des points en occupant une zone qui se déplace aléatoirement à travers la carte, et aussi au fameux capture the babe ! Il s'agit d'une capture du drapeau assez particulière dans une mesure où l’étendard est remplacé par une étudiante en jupe courte. Lorsqu'elle est attrapée, la minette ralentit fortement nos déplacements et nous oblige à ne pouvoir nous servir que d'une petite arme de poing. La bougresse peut même se rebeller, masquant ainsi notre champ de vision : une petite claque sur les fesses la calmera quelques secondes.

Un multi sans prise de tête

Dans le mode multijoueurs, inutile de chercher à se mettre à couvert, à planifier des assauts, ou à chercher un angle d'attaque. Duke Nukem Forever se joue à l'ancienne : on court et on saute non-stop tout en défouraillant. Le tout s'est montré irréprochable avec une prise en main à la souris et au clavier, suivant les standards du FPS établis depuis des lustres. Toutes les armes sont accessibles dès le début, il suffit d'en ramasser une sur un de leurs points d'apparition. D'ailleurs, ce procédé a une faille : une fois que le joueur a mémorisé l'emplacement des armes les plus puissantes, certaines zones des cartes sont délaissées car elles s'avèrent trop peu fournies en artillerie lourde. Concentrant le conflit sur les mêmes secteurs. Malgré tout, il est appréciable de pouvoir jouir sans contrainte de toutes les pétoires de Mister Duke : du flingue au lance-roquettes, en passant par la mitrailleuse, le shotgun, le canon rapetissant, etc.

Duke Nukem Forever

Question humour, on est largement servi par l'exagération grotesque des dommages corporels et les nombreuses répliques de Duke. Nous avons même pu essayer un niveau spécifique où tous les joueurs sont réduits et doivent évoluer dans des décors géants : de quoi transformer une banale cuisine en champ de bataille. Dans les grandes lignes, cette prise en main a montré que Duke Nukem Forever propose du FPS à l'ancienne en multijoueurs : pas de tactique lors des joutes, interfaces et lobbys basiques, modes de jeux classiques détournés avec humour gras. Le seul réel regret concerne le nombre maximum de joueurs. Huit participants, c'est trop peu ; même si l'on peut légitimement penser qu'au-delà la boucherie aurait été trop importante, sans réelle maîtrise ni amusement. En l'état, et malgré ce point faible, le fun était bien au rendez-vous et le défouloir également. C'est bien la seule chose que l'on exige d'un mode multijoueurs pour cet, enfin - presque - accessible, épisode « Forever » !

Duke Nukem Forever
Duke Nukem Forever
Duke Nukem Forever

Source : Jeuxvideo.fr



10/05/2011
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