Preview de Call Of Juarez - The Cartel : le temps du western moderne
Conserver ce qui fait l'essence même du western tout en le transposant à notre époque ? Tel est le pari relevé par Techland / Ubisoft avec The Cartel.
S'il est moins populaire que le Red Dead Redemption de Rockstar, Call Of Juarez reste celui qui a remis le western au goût du jour. À la sortie du premier opus - en septembre 2006 - il s'agissait effectivement d'un thème pour ainsi dire oublié par les développeurs... Aussi, nous avons été surpris de voir Techland et Ubisoft changer un peu de voie en modernisant considérablement leur approche avec le troisième volet de la saga. Un volet sous-titré The Cartel que nous avons eu l'occasion de découvrir dans les locaux même de l'éditeur français. Premières impressions.
Pour parvenir à conserver ces cinq « clefs », le scénario du jeu fait intervenir trois personnages qui se partagent la tête d'affiche. Eddie Guerra est le beau gosse de la bande : meilleur agent de la DEA, il est régulièrement cité par ses supérieurs, mais s'avère victime du démon du jeu. Descendant des héros du précédent opus, Ben McCall est un flic de Los Angeles en fin de carrière, vétéran du Vietnam. Enfin, le trio est complété par une présence féminine plutôt musclée avec Kim Evans. Procédurière, elle fait aussi parti des meilleurs, mais cache un passé lié aux gangs de la Cité des Anges.
Cette organisation de l'aventure permet à Techland de faire revivre certains classiques du western tel que les poursuites ou les fusillades, mais également de faire évoluer ses personnages dans des paysages aussi ouverts que désertiques. Si les choses débutent effectivement en plein Los Angeles, on quitte vite la mégalopole californienne alors que le road trip nous conduit vers l'inévitable Juarez, à la frontière mexicaine... Il nous faut toutefois reconnaître que pour le moment, nous manquons d'éléments concernant ce scénario qui doit faire remonter le plus sombre visage de chacun de nos trois personnages et permettre de vivre trois aventures sensiblement différentes.
Sur le papier, ce mode coopératif à trois joueurs est évidemment une excellente nouvelle, même s'il pose également de nombreuses questions. Durant les quelques exemples de gameplay proposés par nos hôtes, nous avons pu voir qu'un nouveau système de team cover permet d'exploiter le jeu en équipe : un joueur - planqué - ouvre le feu sur les ennemis donnant ainsi aux autres le temps de s'avancer et de chercher une autre couverture. De la même manière, on coopère aussi avant d'entrer dans une nouvelle pièce : deux joueurs se placent de chaque côté de la porte avant de la défoncer et d'ouvrir le feu sur les ennemis.
Ces derniers assument complètement le parti-pris adulte de Techland avec des propos parfois très crus, mais surtout de jolies réparties. On pense notamment à cette réplique d'un dealer à Ben McCall alors que ce dernier demande à rencontrer Jésus, un membre influent du Cartel : « Tu n'as qu'à te pencher, prier et peut-être qu'il t'apparaîtra ducon ! »... Nous espérons bien sûr que l'ensemble de l'aventure sera du même tonneau alors qu'Ubisoft nous a promis de belles surprises exploitant « avec brio » les failles de chacun de nos trois héros (le jeu, la vengeance et le lien avec les gangs).
Call Of Juarez : The Cartel devrait bien sûr proposer son lot d'armes différentes (une bonne vingtaine avec des pistolets, des fusils, des grenades et quelques surprises) avec un système de points permettant de faire évoluer son personnage. Il ne s'agit pas de faire du jeu un RPG, mais simplement de marquer sa progression et de lui permettre de compléter son arsenal. Notons qu'un système pour relever un coéquipier tombé au combat a été prévu afin d'éviter un trop rapide game over et que Techland travaille évidemment sur 'outlaw mode' pour le multijoueur. Autant de points sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir : Call Of Juarez ne doit pas sortir avant cet été sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.
Un « Western Modern » sans MC Solaar
Aux commandes de ce Call Of Juarez 3, Techland est parti d'un constat simple : les clefs du western sont indépendantes de son cadre chronologique, la seconde moitié du XIXe siècle. Au travers d'une démonstration moyennement convaincante, Ubisoft a ainsi détaché cinq « clefs » : le lieu (plaine désertique), la morale (loi du plus fort), les personnages (de vrais hommes), le sentiment de liberté et le ton général du scénario. Des éléments qui se trouvent donc au cœur de ce nouvel opus, mais que les développeurs ont décidé de transposer à notre époque pour aboutir à un « western moderne ».Pour parvenir à conserver ces cinq « clefs », le scénario du jeu fait intervenir trois personnages qui se partagent la tête d'affiche. Eddie Guerra est le beau gosse de la bande : meilleur agent de la DEA, il est régulièrement cité par ses supérieurs, mais s'avère victime du démon du jeu. Descendant des héros du précédent opus, Ben McCall est un flic de Los Angeles en fin de carrière, vétéran du Vietnam. Enfin, le trio est complété par une présence féminine plutôt musclée avec Kim Evans. Procédurière, elle fait aussi parti des meilleurs, mais cache un passé lié aux gangs de la Cité des Anges.
Tous les éléments d'un vrai western ?
L'aventure débute alors que l'un des bureaux de la DEA est la cible d'un attentat commandité par le cartel de la drogue qui donne son nom au jeu. Cet événement met évidemment le feu aux poudres, mais pour des raisons politiques, le gouvernement des États-Unis ne peut déclarer ouvertement la guerre aux barons de la drogue. Nos héros se retrouvent donc au cœur d'une vaste opération à la limite de la légalité qui débute par la protection d'un témoin clef. On s'en doute, la mission ne se déroule pas exactement comme prévu et notre trio se retrouve embarqué dans une sorte de road trip.Cette organisation de l'aventure permet à Techland de faire revivre certains classiques du western tel que les poursuites ou les fusillades, mais également de faire évoluer ses personnages dans des paysages aussi ouverts que désertiques. Si les choses débutent effectivement en plein Los Angeles, on quitte vite la mégalopole californienne alors que le road trip nous conduit vers l'inévitable Juarez, à la frontière mexicaine... Il nous faut toutefois reconnaître que pour le moment, nous manquons d'éléments concernant ce scénario qui doit faire remonter le plus sombre visage de chacun de nos trois personnages et permettre de vivre trois aventures sensiblement différentes.
Un vrai mode coopératif à trois joueurs
En effet, afin de répondre aux critiques des joueurs de Call Of Juarez : Bound In Blood, Techland a, dès le début, conçu son jeu autour du mode coopératif à trois joueurs. Kim, Ben et Eddie sont effectivement jouables en simultané durant toute l'aventure, un système de jump-in / jump-out permettant de trouver des partenaires facilement. Si des options devraient autoriser le jeu entre amis, Techland s'est reposé sur un outil de matchmaking vérifiant notre progression pour trouver des partenaires. Cela dit, il est aussi possible de rester hors-ligne en comptant sur l'intelligence artificielle.Sur le papier, ce mode coopératif à trois joueurs est évidemment une excellente nouvelle, même s'il pose également de nombreuses questions. Durant les quelques exemples de gameplay proposés par nos hôtes, nous avons pu voir qu'un nouveau système de team cover permet d'exploiter le jeu en équipe : un joueur - planqué - ouvre le feu sur les ennemis donnant ainsi aux autres le temps de s'avancer et de chercher une autre couverture. De la même manière, on coopère aussi avant d'entrer dans une nouvelle pièce : deux joueurs se placent de chaque côté de la porte avant de la défoncer et d'ouvrir le feu sur les ennemis.
Des dialogues pas piqué des vers
Dans un autre registre, la collaboration entre les joueurs est l'occasion de morceaux de bravoure à bord de différents véhicules : l'exemple d'une course-poursuite où l'un des joueurs contrôle le véhicule et les autres mitraillent tant qu'ils peuvent un certain Jésus n'a pas laissé indifférents les journalistes présents, même si l'ensemble nous a semblé peut-être un petit peu mou, mais des ajustements doivent encore être effectués par les développeurs... Reconnaissons en revanche un certain talent de la part de Techalnd dans l'écriture des dialogues.Ces derniers assument complètement le parti-pris adulte de Techland avec des propos parfois très crus, mais surtout de jolies réparties. On pense notamment à cette réplique d'un dealer à Ben McCall alors que ce dernier demande à rencontrer Jésus, un membre influent du Cartel : « Tu n'as qu'à te pencher, prier et peut-être qu'il t'apparaîtra ducon ! »... Nous espérons bien sûr que l'ensemble de l'aventure sera du même tonneau alors qu'Ubisoft nous a promis de belles surprises exploitant « avec brio » les failles de chacun de nos trois héros (le jeu, la vengeance et le lien avec les gangs).
La question de la rejouabilité
Enfin, il est à noter que si les personnages sont identiques dans leur façon d'être joués, le scénario leur donne des rôles bien différents et un exemple nous en a été donné avec cette mission ou Ben doit échanger un otage alors que Kim et Eddie jouent les tireurs d'élite. Les choses échappent vite à tout contrôle et alors que les deux autres livrent un classique pan-pan, le joueur incarnant Ben doit tenter de survivre au milieu des coups de feu ! Ce genre d'exemple est bel et bien le gage d'une certaine rejouabilité, même s'il nous faudra vérifier que les situations de ce type sont suffisamment variées.Call Of Juarez : The Cartel devrait bien sûr proposer son lot d'armes différentes (une bonne vingtaine avec des pistolets, des fusils, des grenades et quelques surprises) avec un système de points permettant de faire évoluer son personnage. Il ne s'agit pas de faire du jeu un RPG, mais simplement de marquer sa progression et de lui permettre de compléter son arsenal. Notons qu'un système pour relever un coéquipier tombé au combat a été prévu afin d'éviter un trop rapide game over et que Techland travaille évidemment sur 'outlaw mode' pour le multijoueur. Autant de points sur lesquels nous aurons l'occasion de revenir : Call Of Juarez ne doit pas sortir avant cet été sur PC, PlayStation 3 et Xbox 360.
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