Hunted : The Demon's Forge, la première heure de jeu en preview
Hunted : The Demon's Forge, le prochain jeu d'aventure de InXile Entertainment narre le genre héroïc fantasy à sa manière, un jeu qui donne une impression mi-figue, mi-raisin.
Je ne vais pas vous reparler encore de Brian Fargo, Nerces l'ayant déjà introduit et présenté dans sa preview du jeu l'année dernière. Cette preview-là est surtout l'occasion d'avoir des sensations de jeu manette en main. De déterminer si ce cocktail coopératif, à la croisée des chemins entre la petite stratégie rapide et le nettoyage de couloirs tridimensionnels est sur la bonne voie ou si, au contraire, il s'empêtre dans un surplus d'ambitions éparpillées. Est-ce qu'InXile Entertainment a réussi à apporter une touche de créativité et d'originalité à un titre qui semble avoir encore du mal à se déterminer trois mois avant sa sortie.
Cette petite mise en bouche introductive permet de se familiariser avec ce duo de chasseurs de trésors dont la rencontre fortuite avec une entité magique à forte poitrine déclenche le début d'une aventure haletante. Ladite entité demande au duo de récupérer la trentaine de pierres de la mort (death stones) en échange de quoi elle les rendra puissants et riches. Comme une de ces pierres - une tête de mort fluorescente - se trouve devant elle, Elara n'a d'autre idée que de s'en emparer. Grave erreur, les démons protecteurs du roc se réveillent et les pourchassent. Qui est gentil ? Qui est méchant ? Pourquoi un démon sexy demande de l'aide à des humains ? On tient là le fil conducteur, basé sur l'ambivalence des personnages.
Par contre, la dualité n'a pas tellement d'intérêt dans la mesure où l'un et l'autre peuvent user de pouvoirs magiques, d'armes de tirs (l'arc pour l'elfe, l'arbalète pour le guerrier) et de corps-à-corps. À la limite, Caddoc est le seul à pouvoir renoncer à l'usage du bouclier pour utiliser les puissantes armes à deux mains, et Elara est la seule à pouvoir transporter les flammes magiques sur son arc pour allumer certains interrupteurs. Pour le reste, c'est du pareil au même. Les stratégies de combat sont réversibles à tout moment, la belette sachant se défendre le couteau entre les dents et le costaud pouvant prendre du recul pour arroser de loin tout ce qui ne partage pas son avis. Ce « couple » de héros n'a pas vraiment de valeur tactique. Dommage.
Elle est où la poulette ?
Caddoc est dans des catacombes remplies d'araignées et des toiles de ces bestioles. Une voix féminine s'adresse à lui, lui dicte d'avancer... Après une traversée de couloirs lugubres, la voix glousse et s'éloigne : un démon surgit ! Bam, réveil en sursaut ! Sa camarade de campement, Elara, lui demande alors s'il s'agit encore et toujours du même cauchemar. L'occasion est trop belle pour la jeune elfe de railler la grosse brute tatouée qui s'inquiète des soubresauts de son inconscient. Les deux comparses reprennent alors la route. Après avoir rossé quelques arachnoïdes de taille moyenne sur leur chemin, ils entrent dans un donjon. À l'intérieur, une entité fait son apparition avec la voix des rêves de Caddoc.Cette petite mise en bouche introductive permet de se familiariser avec ce duo de chasseurs de trésors dont la rencontre fortuite avec une entité magique à forte poitrine déclenche le début d'une aventure haletante. Ladite entité demande au duo de récupérer la trentaine de pierres de la mort (death stones) en échange de quoi elle les rendra puissants et riches. Comme une de ces pierres - une tête de mort fluorescente - se trouve devant elle, Elara n'a d'autre idée que de s'en emparer. Grave erreur, les démons protecteurs du roc se réveillent et les pourchassent. Qui est gentil ? Qui est méchant ? Pourquoi un démon sexy demande de l'aide à des humains ? On tient là le fil conducteur, basé sur l'ambivalence des personnages.
À la recherche d'une valeur ajoutée...
Ces derniers temps, des jeux en coopération avec l'intelligence artificielle, on en a mangé à toutes les sauces. Bien souvent en duo homme-femme, la brute et la gracieuse. Que peut bien proposer Hunted : The Demon's Forge de novateur ? Déjà on peut jouer l'histoire à deux joueurs, en ligne comme en écran partagé. Un gros plus pour qui déteste de voir se trainer une intelligence artificielle en guise d'équipier. Autre valeur ajoutée non négligeable : en plus des lieux à parcourir, le jeu a de grandes chances de proposer un éditeur de donjons afin que chacun puisse se créer son casse-tête à explorer et à partager en ligne avec les autres joueurs. L'esquisse d'une durée de vie plutôt conséquente pour les affamés d'exploration.Par contre, la dualité n'a pas tellement d'intérêt dans la mesure où l'un et l'autre peuvent user de pouvoirs magiques, d'armes de tirs (l'arc pour l'elfe, l'arbalète pour le guerrier) et de corps-à-corps. À la limite, Caddoc est le seul à pouvoir renoncer à l'usage du bouclier pour utiliser les puissantes armes à deux mains, et Elara est la seule à pouvoir transporter les flammes magiques sur son arc pour allumer certains interrupteurs. Pour le reste, c'est du pareil au même. Les stratégies de combat sont réversibles à tout moment, la belette sachant se défendre le couteau entre les dents et le costaud pouvant prendre du recul pour arroser de loin tout ce qui ne partage pas son avis. Ce « couple » de héros n'a pas vraiment de valeur tactique. Dommage.
Intérêt limité ?
Hunted : The Demon's Forge ne s'embarrasse pas d'un inventaire. Chaque personnage ne pouvant transporter que deux armes sur lui et une fois l'arme en main rincée, il faut en ramasser une autre. Il en va de même pour les potions. Concernant les pouvoirs magiques, un arbre de compétences permet d'utiliser des points d'expérience soit pour associer les attaques physiques au mana (c'est bien pratique de geler/brûler/électrocuter un ennemi), soit pour augmenter la puissance et les effets des sorts. Finalement, l'aspect RPG n'est que superficiel. Associé à l'absence réelle d'avantage tactique à évoluer à deux, on se retrouve surtout devant un beat them all affiné, d'ailleurs la prise en main va dans ce sens : on combine les coups et on change de rythme pour varier les enchaînements.
Graphiquement, on ne peut pas dire que le titre soit des plus remarquables. Il se montre même techniquement basique, même s'il ne souffre d'aucun défaut grossier. Un jeu visuellement propre, mais qui ne dispose d'aucune qualité notable. Là encore, Hunted : The Demon's Forge s'illustre comme un jeu avec le popotin entre deux chaises. C'est un constat global qui risque de nuire à son intérêt. Quelle est l'utilité d'un second protagoniste, en dehors du mode coopératif et d'une potentielle histoire sentimentale entre les deux héros, s'il dispose des mêmes atouts que son partenaire ? Entre jeu de rôle et beat them all, y a-t-il un juste milieu ? Autant de problèmes à résoudre d'urgence pour InXile Entertainment, à moins qu'il ne soit déjà trop tard.
Graphiquement, on ne peut pas dire que le titre soit des plus remarquables. Il se montre même techniquement basique, même s'il ne souffre d'aucun défaut grossier. Un jeu visuellement propre, mais qui ne dispose d'aucune qualité notable. Là encore, Hunted : The Demon's Forge s'illustre comme un jeu avec le popotin entre deux chaises. C'est un constat global qui risque de nuire à son intérêt. Quelle est l'utilité d'un second protagoniste, en dehors du mode coopératif et d'une potentielle histoire sentimentale entre les deux héros, s'il dispose des mêmes atouts que son partenaire ? Entre jeu de rôle et beat them all, y a-t-il un juste milieu ? Autant de problèmes à résoudre d'urgence pour InXile Entertainment, à moins qu'il ne soit déjà trop tard.
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