Test MotoGP 09/10
L'année 2009 n'a pas vu arriver dans les bacs son MotoGP. Capcom,
désormais détenteur de la licence, a pris le parti de faire patienter un
peu les joueurs et d'attendre début 2010 pour proposer un nouveau jeu
de courses de motos. Prévu uniquement sur Playstation 3 et Xbox 360,
MotoGP 09/10 débarque avec dans ses bagages toutes les équipes, pilotes
et tracés de la saison 2009, en attendant de pouvoir proposer d'ici au
mois de juillet, grâce à du contenu téléchargeable gratuit, tout ce qui
va faire le charme de la saison 2010.
Tout commence par une course sur notre circuit national (choisi lors de la création de notre pilote) au guidon d'une moto qui nous ait imposée. Ici, pas question de commencer de suite par la catégorie MotoGP. En effet, nous allons devoir montrer sur la piste que nous méritons bien notre place en 250cc, puis dans la catégorie reine, en commençant par prendre le guidon d'une 125cc. Malheureusement, nous n'avons que peu de choix, et la moto qui est mise à notre disposition au début de notre carrière n'est pas des plus performantes. C'est donc avec un peu d'appréhension que nous effectuons nos premiers tours de roue.
Heureusement, très vite nous comprenons que nous allons pouvoir améliorer les performances sur la piste de cette dernière en demandant à des ingénieurs d'effectuer des recherches sur le moteur, l'échappement, le châssis, ou encore la boîte de vitesse. Mais avant d'en arriver là, nous devons tout d'abord recruter un attaché de presse, là pour négocier des contrats avec des sponsors et faire en sorte que ces derniers nous payent en temps et en heure. L'argent ainsi amassé, fonction de plusieurs paramètres (performance en course, performance en qualification, etc.) nous permet de payer les salaires des différents membres de notre équipe.
Au fil des courses, nous nous retrouvons très vite au guidon d'une moto de plus en plus performante, rien de mieux alors pour assoir notre réputation. En effet, avoir la plus belle machine ne suffit pas, il faut aussi montrer sur la piste de quoi nous sommes capables. Chaque place gagnée en qualification ou en course, chaque défi secondaire remporté (vitesse moyenne, vitesse de pointe, intimidation, respect de la trajectoire, etc.), ou chaque virage parfait nous permet de l'augmenter. À l'inverse, chaque collision, chaque sortie de route ou chute la font inexorablement baisser. De plus, le niveau du personnel embauché, et donc leurs compétences, dépendant directement du niveau de réputation de notre pilote, nous devons alors faire en sorte que tout se passe au mieux lors de l'entraînement, des qualifications ou de la course.
À chaque grosse accélération, lors du départ ou en sortie de virage, nous utilisons le stick de droite pour permettre au pilote de se pencher en avant et ainsi améliorer l'adhérence au sol de la moto, tandis que lors des gros freinages, nous le faisons se relever afin d'augmenter la prise au vent, tout en enfonçant la gâchette de gauche que nous sert ici de frein avant. Associé à un bouton, le frein arrière nous permet quant à lui de lancer, sans en abuser notamment sous la pluie, notre moto en glissade. Quoi de mieux alors pour négocier certains virages ? Enfin, un autre bouton permet à notre pilote de prendre une position d'attaque très aérodynamique, pratique pour prendre un peu de vitesse rapidement.
À cela, nous pouvons bien entendu ajouter la possibilité de changer si nous le souhaitons les rapports de vitesse, un passage obligé pour tous ceux qui ne veulent pas connaître des problèmes d'accélération en sortie de virages à cause d'un mauvais rapport de boîte (la moto reste par exemple en cinquième au lieu de descendre en quatrième), des problèmes souvent rencontrés et liés à l'utilisation d'une boite automatique.
Malgré tout, MotoGP reste assez facile à prendre en mains et offre de très bonnes sensations de jeu, malheureusement souvent gâchées par une Intelligence Artificielle plus que perfectible. Constamment sur leur trajectoire, les pilotes adverses ont beaucoup de mal à tenir compte de notre position sur la piste. Heureusement pour nous, le système de collisions est des plus généreux, et il en faut vraiment beaucoup pour que notre moto se retrouve au tapis. Enfin, que dire des étranges phénomènes d'aspiration qui permettent trop souvent à nos adversaires de nous passer devant à deux pas de la ligne d'arrivée ?
Bien sûr, nous pourrions également nous arrêter sur la qualité des textures ou encore sur le fait que les circuits nous semblent bien vides, mais que dire de la bande-son du jeu. En effet, la petite voix qui accompagne tous nos faits et gestes est à la limite du ridicule, tandis que du côté des musiques, très vite, nous nous passons d'elles en course. Enfin, concernant le bruit des motos, ce dernier alterne entre le très aigu et le très grave, rien de bien folichon en somme.
Jeuxvideo.fr
La saison 2009, en attendant la 2010 !
Comme tout bon jeu de courses qui se respecte, MotoGP 09/10 propose différents modes présents pour nous permettre de tirer le meilleur des nombreux bolides mis à notre disposition. Ainsi, nous avons la possibilité de prendre part à une course unique, de participer à un championnat complet, de nous battre contre la montre dans le mode arcade, de défier quelques amis en ligne, voire de vivre une carrière de pilote au sein d'une véritable écurie. Passage obligé, parce qu'elle permet notamment de débloquer les catégories 250cc et MotoGP, la carrière est également un bon moyen pour nous d'appréhender au mieux les bolides et tracés de la saison 2009.Tout commence par une course sur notre circuit national (choisi lors de la création de notre pilote) au guidon d'une moto qui nous ait imposée. Ici, pas question de commencer de suite par la catégorie MotoGP. En effet, nous allons devoir montrer sur la piste que nous méritons bien notre place en 250cc, puis dans la catégorie reine, en commençant par prendre le guidon d'une 125cc. Malheureusement, nous n'avons que peu de choix, et la moto qui est mise à notre disposition au début de notre carrière n'est pas des plus performantes. C'est donc avec un peu d'appréhension que nous effectuons nos premiers tours de roue.
Heureusement, très vite nous comprenons que nous allons pouvoir améliorer les performances sur la piste de cette dernière en demandant à des ingénieurs d'effectuer des recherches sur le moteur, l'échappement, le châssis, ou encore la boîte de vitesse. Mais avant d'en arriver là, nous devons tout d'abord recruter un attaché de presse, là pour négocier des contrats avec des sponsors et faire en sorte que ces derniers nous payent en temps et en heure. L'argent ainsi amassé, fonction de plusieurs paramètres (performance en course, performance en qualification, etc.) nous permet de payer les salaires des différents membres de notre équipe.
Au fil des courses, nous nous retrouvons très vite au guidon d'une moto de plus en plus performante, rien de mieux alors pour assoir notre réputation. En effet, avoir la plus belle machine ne suffit pas, il faut aussi montrer sur la piste de quoi nous sommes capables. Chaque place gagnée en qualification ou en course, chaque défi secondaire remporté (vitesse moyenne, vitesse de pointe, intimidation, respect de la trajectoire, etc.), ou chaque virage parfait nous permet de l'augmenter. À l'inverse, chaque collision, chaque sortie de route ou chute la font inexorablement baisser. De plus, le niveau du personnel embauché, et donc leurs compétences, dépendant directement du niveau de réputation de notre pilote, nous devons alors faire en sorte que tout se passe au mieux lors de l'entraînement, des qualifications ou de la course.
« Tout est fait ici pour que nous prenions du plaisir à piloter la moto »
Mais une bonne gestion de l'équipe ne suffit pas. Il faut aussi montrer sur la piste de quoi nous sommes capables. En effet, au commencement d'une nouvelle saison, notre moto n'est pas la meilleure du plateau et ce sont donc avant tout nos talents de pilote qui doivent faire la différence. Très vite nous apprenons à tirer le meilleur de notre machine, mais aussi de son pilote. Ainsi, même si nous ne nous trouvons pas devant une simulation pure et dure (NdlR : Heureusement, diront certains !), tout est fait ici pour que nous prenions du plaisir à piloter la moto.À chaque grosse accélération, lors du départ ou en sortie de virage, nous utilisons le stick de droite pour permettre au pilote de se pencher en avant et ainsi améliorer l'adhérence au sol de la moto, tandis que lors des gros freinages, nous le faisons se relever afin d'augmenter la prise au vent, tout en enfonçant la gâchette de gauche que nous sert ici de frein avant. Associé à un bouton, le frein arrière nous permet quant à lui de lancer, sans en abuser notamment sous la pluie, notre moto en glissade. Quoi de mieux alors pour négocier certains virages ? Enfin, un autre bouton permet à notre pilote de prendre une position d'attaque très aérodynamique, pratique pour prendre un peu de vitesse rapidement.
À cela, nous pouvons bien entendu ajouter la possibilité de changer si nous le souhaitons les rapports de vitesse, un passage obligé pour tous ceux qui ne veulent pas connaître des problèmes d'accélération en sortie de virages à cause d'un mauvais rapport de boîte (la moto reste par exemple en cinquième au lieu de descendre en quatrième), des problèmes souvent rencontrés et liés à l'utilisation d'une boite automatique.
Malgré tout, MotoGP reste assez facile à prendre en mains et offre de très bonnes sensations de jeu, malheureusement souvent gâchées par une Intelligence Artificielle plus que perfectible. Constamment sur leur trajectoire, les pilotes adverses ont beaucoup de mal à tenir compte de notre position sur la piste. Heureusement pour nous, le système de collisions est des plus généreux, et il en faut vraiment beaucoup pour que notre moto se retrouve au tapis. Enfin, que dire des étranges phénomènes d'aspiration qui permettent trop souvent à nos adversaires de nous passer devant à deux pas de la ligne d'arrivée ?
« Visuellement, le titre de Capcom n'a rien d'exceptionnel, mais tout ce qu'il fait, il le fait bien »
En attendant le début de la saison 2010 et l'arrivée d'une mise à jour gratuite nous permettant notamment de découvrir les 800cc et le tracé de Silverstone, nous nous contentons de courir aux côtés des pilotes de la saison 2009. Tout est fait ici pour donner l'impression de courir en Grand Prix. Certes, visuellement, le titre de Capcom n'a rien d'exceptionnel, mais tout ce qu'il fait, il le fait bien. Les courses sous la pluie sont plutôt bien rendues, les motos bien modélisées, et l'animation toujours fluide, quel que soit le nombre de pilotes sur la piste.Bien sûr, nous pourrions également nous arrêter sur la qualité des textures ou encore sur le fait que les circuits nous semblent bien vides, mais que dire de la bande-son du jeu. En effet, la petite voix qui accompagne tous nos faits et gestes est à la limite du ridicule, tandis que du côté des musiques, très vite, nous nous passons d'elles en course. Enfin, concernant le bruit des motos, ce dernier alterne entre le très aigu et le très grave, rien de bien folichon en somme.
Encore meilleur à plusieurs !
Pourtant, c'est toujours avec un réel plaisir que nous retournons sur la piste que ce soit en solo ou accompagnés de quelques amis. Certes, MotoGP dispose bien d'un mode multijoueur en écran partagé, mais c'est surtout en ligne que nous allons mettre à l'épreuve nos talents de pilotes. Relativement classique, cette partie du jeu nous permet, après avoir voté pour le nombre de courses, le nombre de tours, ou le type de météo, d'affronter jusqu'à 19 autres pilotes bien réels. Les sensations n'en sont alors que meilleures, surtout qu'une fois encore, nous n'avons pas rencontré de réels problèmes (ralentissements, déconnexion ou autres) lors de nos différentes parties. À nous ensuite de montrer à tous de quoi nous sommes capables sur la piste…Conclusion
MotoGP 09/10 est ce que nous pouvons appeler une valeur sûre. Certes, techniquement, ce n'est pas le jeu qui impressionne le plus, pourtant, une fois sur la piste, les sensations de jeu sont très bonnes et le plaisir est au rendez-vous. Aux côtés de différentes modes de jeu, la carrière, suffisamment longue pour peu que nous choisissions un mode de difficulté adapté, est là pour nous permettre d'appréhender au mieux tous les tracés disponibles au guidon d'une moto qui évolue sans cesse. Même s'il s'adresse avant tout aux amateurs de deux roues, son côté accessible peut facilement satisfaire un grand nombre de joueurs, alors pourquoi pas vous ?Jeuxvideo.fr
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