Test de BulletStorm, le retour du FPS bien bourrin comme on les aime !
FPS de très bonne qualité, dans la plus pure tradition des jeux bourrins à souhait, BulletStorm saura également mettre votre dextérité à rude épreuve. Dommage en revanche que la partie multijoueur soit si limitée !
Bien connu pour sa série des Unreal Tournament ou des Gears Of War, Epic Games revient cette année sur le devant de la scène, non pas avec l’une des deux franchises précédemment citées, mais bien avec une nouvelle licence. Développé par les Polonais de People Can Fly, studio à l’origine d’un certain Painkiller et appartenant à Epic Games depuis 2007, BulletStorm débarque sur Playstation 3, Xbox 360 et PC.
Nous voilà donc embarqués dans une drôle d’aventure, pour le moins banale, découpée en sept actes composés de deux à trois chapitres chacun. Pendant un peu moins de huit heures (en mode normal pour votre serviteur), nous allons donc apprendre à maîtriser toutes les armes et techniques mises à la disposition de notre héros. Jouable uniquement en solo (malheureusement), la campagne principale est accompagnée de deux modes multijoueurs (Anarchie et Echo) sur lesquels nous reviendrons ultérieurement.
Ainsi, au fil du temps, nous apprenons à utiliser le Lasso. Pour le moins efficace, ce dernier nous permet d’agripper l’ennemi visé. Nous pouvons ainsi l’attirer dans nos filets avant de lui décocher une balle en pleine tête, voire de le jeter sur quelques éléments de décor, là non pas pour faire jolis, mais bien pour nous permettre de venir à bout des ennemis qui croisent notre route (cactus géants, ferrailles, plantes carnivores, etc.). Nous voilà donc en train de jouer du Lasso, tout en utilisant l’une des armes transportées. Réussir quelques attaques dévastatrices, nous permet donc d’assurer le spectacle, mais pas seulement.
En effet, à chaque combinaison de techniques de combat (coup de pied, glissade, armes à feu, etc.) utilisée correspond un Skillshot différent (double pénétration, poupée vaudou, acuponcture, environnemental, plein gaz, casse-burne, crêpe, ding dong, etc.), ainsi qu’un certain nombre de Skillpoints. Réussir à varier les plaisirs et faire preuve de créativité est alors un bon moyen pour nous d’augmenter très rapidement notre capital de points. Car à vouloir répéter toujours la même attaque, nous nous rendons très vite compte que les Skillpoints obtenus ne sont plus à la hauteur de nos espérances. Un aspect du jeu qu’il ne faut surtout pas négliger, car avec notre petit pactole nous allons pouvoir acheter différentes améliorations pour notre équipement.
Placés à des endroits bien précis à travers les niveaux (pas toujours judicieusement), des Largasins (kit de largage) sont donc là pour nous permettre, moyennant quelques Skillpoints, d’augmenter notre stock de munitions ou la puissance de feu de nos armes, voire d’acquérir pour chacune d’entre elles une attaque spéciale. Disponibles en nombre limité, ces dernières, très pratiques et sympas à utiliser, sont notamment l’occasion pour nous d’arriver à venir à bout de plusieurs ennemis en même temps, et bien entendu de débloquer de nouveaux Skillshots.
Courant, glissant, se mettant à couvert plutôt maladroitement, mais ne sautant malheureusement pas (sauf à quelques endroits bien précis), Grayson Hunt file à travers des niveaux tous plus colorés, longs et variés les uns que les autres. Composés de plusieurs chapitres, ces derniers proposent une alternance de phases de tir classique, de phases d’action toujours intenses et très spectaculaires à bord de véhicules, de passages en temps limité (aie ! Jean-Marc ne va pas aimer), et de phases beaucoup plus calmes nous laissant le temps de jeter un œil sur les magnifiques environnements qui nous entourent.
Qu’il est alors agréable de parcourir des couloirs sombres, tout en sachant qu’au bout du tunnel, nous allons tomber sur des décors somptueux. Certes, BulletStorm n’est pas exempt de tout reproche, surtout sur consoles (quelques textures de mauvaise qualité, aliasing omniprésent, etc.), ce qui ne l’empêche pas de disposer d’une réalisation de qualité. Toujours très fluide, le titre de People Can fly dispose également d’une excellente bande-son. Les musiques, associées à une bonne dose d’humour, sont toujours là pour nous plonger un peu plus dans cette ambiance survoltée. Seules les voix françaises viennent entâcher ce tableau idyllique. Trop souvent en décalage avec l’action, elles semblent surjouées, toujours dans l’exagération. Quoi de mieux alors que de passer sa console en anglais afin de profiter de toutes les petites piques que se lancent les personnages, mais aussi pour découvrir les noms complètement barrés des très nombreux Skillshots.
Les Skillpoints ainsi engrangés nous permettent alors d’améliorer à chaque début de manche notre personnage et nos armes (tous les joueurs démarrent au même niveau de compétences et d’équipements), mais pas seulement. En effet, cumulés, ils nous donnent également la possibilité d’augmenter notre niveau de jeu global, voire de débloquer au fil du temps de quoi personnaliser notre compagnon de route.
Plutôt agréable à jouer pour peu que nous travaillions parfaitement en équipe, ce mode de jeu manque réellement de vrais challenges. Ici, les vagues d’ennemis s’enchaînent sans que nous puissions en choisir le niveau difficulté, voire commencer directement à la dixième vague, par exemple. Dommage…
Ici, tout est fait pour que nous ne nous prenions pas la tête. Nous partons avec des armes chargées à bloc, et les quelques Largasins placés sur notre route nous permettent de les recharger très rapidement. Loin d’être très excitant, le mode Echo est donc uniquement là pour nous donner la possibilité de comparer nos scores en ligne avec nos amis du moment.
La campagne solo de Grayson Hunt
Jeu de tir à la première personne (FPS), BulletStorm se déroule dans un futur lointain et nous propose de suivre les aventures d’un commando d’élite appelé Dead Echo. Après de nombreuses missions effectuées au sein de ce groupe de mercenaires, Grayson Hunt (le héros de cette aventure) et Ishi Sato se rendent compte qu’ils ont œuvré pour le mauvais camp. Trahis par leur supérieur, le Général Sarrano (le méchant de l’histoire), nos deux compères se lancent alors à sa poursuite. Dans une dernière tentative pour mettre fin à ses projets bien trop ambitieux à leur goût, ils lancent une attaque désespérée contre le vaisseau amiral du général, l’Ulysse. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et après une collision des plus violentes, nos deux compères voient leur propre vaisseau venir s’écraser sur une planète perdue au fin fond de la galaxie, une planète peuplée de créatures étranges, appelée Stygia.Nous voilà donc embarqués dans une drôle d’aventure, pour le moins banale, découpée en sept actes composés de deux à trois chapitres chacun. Pendant un peu moins de huit heures (en mode normal pour votre serviteur), nous allons donc apprendre à maîtriser toutes les armes et techniques mises à la disposition de notre héros. Jouable uniquement en solo (malheureusement), la campagne principale est accompagnée de deux modes multijoueurs (Anarchie et Echo) sur lesquels nous reviendrons ultérieurement.
Un gameplay aux petits oignons
Car avant de parler de toute la partie multijoueur de ce BulletStorm, il est important de s’arrêter un moment sur l’une de ses particularités, à savoir son gameplay. En effet, ici, tout a été fait pour que nous puissions profiter d’armes et de techniques de combat pour le moins originales. Si durant les premières minutes de jeu, nous n’avons à notre disposition que le Fusil Pacificateur (arme principale), très vite nous allons mettre la main sur le Lasso, mais aussi sur de nouvelles armes (Démembreur, Lacérateur, Chasseur de têtes, Éventreur, etc.), de petits joujoux, orignaux dans leur genre et dans leur utilisation, disposant tous d’une attaque dévastatrice propre.Ainsi, au fil du temps, nous apprenons à utiliser le Lasso. Pour le moins efficace, ce dernier nous permet d’agripper l’ennemi visé. Nous pouvons ainsi l’attirer dans nos filets avant de lui décocher une balle en pleine tête, voire de le jeter sur quelques éléments de décor, là non pas pour faire jolis, mais bien pour nous permettre de venir à bout des ennemis qui croisent notre route (cactus géants, ferrailles, plantes carnivores, etc.). Nous voilà donc en train de jouer du Lasso, tout en utilisant l’une des armes transportées. Réussir quelques attaques dévastatrices, nous permet donc d’assurer le spectacle, mais pas seulement.
En effet, à chaque combinaison de techniques de combat (coup de pied, glissade, armes à feu, etc.) utilisée correspond un Skillshot différent (double pénétration, poupée vaudou, acuponcture, environnemental, plein gaz, casse-burne, crêpe, ding dong, etc.), ainsi qu’un certain nombre de Skillpoints. Réussir à varier les plaisirs et faire preuve de créativité est alors un bon moyen pour nous d’augmenter très rapidement notre capital de points. Car à vouloir répéter toujours la même attaque, nous nous rendons très vite compte que les Skillpoints obtenus ne sont plus à la hauteur de nos espérances. Un aspect du jeu qu’il ne faut surtout pas négliger, car avec notre petit pactole nous allons pouvoir acheter différentes améliorations pour notre équipement.
Placés à des endroits bien précis à travers les niveaux (pas toujours judicieusement), des Largasins (kit de largage) sont donc là pour nous permettre, moyennant quelques Skillpoints, d’augmenter notre stock de munitions ou la puissance de feu de nos armes, voire d’acquérir pour chacune d’entre elles une attaque spéciale. Disponibles en nombre limité, ces dernières, très pratiques et sympas à utiliser, sont notamment l’occasion pour nous d’arriver à venir à bout de plusieurs ennemis en même temps, et bien entendu de débloquer de nouveaux Skillshots.
Une réalisation de très bonne qualité
Facile à prendre en main, pas vraiment difficile dans les premiers niveaux de difficulté (Très Facile, Facile, Normal, Difficile, Très Difficile), BulletStorm nous propose d’évoluer constamment dans des sortes de couloirs. Seuls ou accompagnés, nous devons faire face à des hordes d’ennemis. Pas franchement efficaces, nos compagnons de route ne sont malheureusement là que pour nous indiquer la direction à suivre. Heureusement pour nous, nos adversaires du moment se contentent bien souvent de foncer dans le tas, sans se douter une seule seconde de ce qui pourrait leur arriver. Apparaissant toujours aux mêmes endroits et mêmes moments, ils sont donc là pour nous permettre de tirer le meilleur de tout l’arsenal dont nous disposons.Courant, glissant, se mettant à couvert plutôt maladroitement, mais ne sautant malheureusement pas (sauf à quelques endroits bien précis), Grayson Hunt file à travers des niveaux tous plus colorés, longs et variés les uns que les autres. Composés de plusieurs chapitres, ces derniers proposent une alternance de phases de tir classique, de phases d’action toujours intenses et très spectaculaires à bord de véhicules, de passages en temps limité (aie ! Jean-Marc ne va pas aimer), et de phases beaucoup plus calmes nous laissant le temps de jeter un œil sur les magnifiques environnements qui nous entourent.
Qu’il est alors agréable de parcourir des couloirs sombres, tout en sachant qu’au bout du tunnel, nous allons tomber sur des décors somptueux. Certes, BulletStorm n’est pas exempt de tout reproche, surtout sur consoles (quelques textures de mauvaise qualité, aliasing omniprésent, etc.), ce qui ne l’empêche pas de disposer d’une réalisation de qualité. Toujours très fluide, le titre de People Can fly dispose également d’une excellente bande-son. Les musiques, associées à une bonne dose d’humour, sont toujours là pour nous plonger un peu plus dans cette ambiance survoltée. Seules les voix françaises viennent entâcher ce tableau idyllique. Trop souvent en décalage avec l’action, elles semblent surjouées, toujours dans l’exagération. Quoi de mieux alors que de passer sa console en anglais afin de profiter de toutes les petites piques que se lancent les personnages, mais aussi pour découvrir les noms complètement barrés des très nombreux Skillshots.
Deux autres modes de jeu : Anarchie et Echo
Au côté de cette campagne solo, pour le moins agréable à jouer, viennent se greffer deux autres modes de jeu : Anarchie et Echo. Le premier, même s’il propose à quatre rois de la gâchette de jouer en même temps, est surtout là pour valoriser le travail en équipe. En effet, sur 6 cartes différentes (Turbine, Casse, Dead Rock, etc.), nous devons, avec l’aide de nos coéquipiers, tout faire pour venir à bout avec classe d’une vingtaine de vagues ennemies successives. Ainsi, en plus des Skillshots de base, propre à chaque zone, viennent s’ajouter des Skillshots en équipes.Les Skillpoints ainsi engrangés nous permettent alors d’améliorer à chaque début de manche notre personnage et nos armes (tous les joueurs démarrent au même niveau de compétences et d’équipements), mais pas seulement. En effet, cumulés, ils nous donnent également la possibilité d’augmenter notre niveau de jeu global, voire de débloquer au fil du temps de quoi personnaliser notre compagnon de route.
Plutôt agréable à jouer pour peu que nous travaillions parfaitement en équipe, ce mode de jeu manque réellement de vrais challenges. Ici, les vagues d’ennemis s’enchaînent sans que nous puissions en choisir le niveau difficulté, voire commencer directement à la dixième vague, par exemple. Dommage…
« Le mode Echo, jouable uniquement en solo »
Vient ensuite un mode de jeu dans lequel nous devons tout faire afin d’établir le meilleur score. Jouable uniquement en solo, le mode Echo nous propose d’exercer nos talents sur une quinzaine de zones tirées de la campagne principale (Désert, La Planque, Marina, Zone Interdite, Monorail, Centre-Ville, etc.). Ici, non seulement nous ne pouvons compter que sur les armes mises à notre disposition, mais nous devons également nous battre contre le temps. Plus nous sommes efficaces et rapides, et plus nous pouvons espérer effectuer le score nous permettant de gagner un maximum d’étoiles (trois sont attribuées par zone) et ainsi débloquer les étapes suivantes.Ici, tout est fait pour que nous ne nous prenions pas la tête. Nous partons avec des armes chargées à bloc, et les quelques Largasins placés sur notre route nous permettent de les recharger très rapidement. Loin d’être très excitant, le mode Echo est donc uniquement là pour nous donner la possibilité de comparer nos scores en ligne avec nos amis du moment.
Conclusion
Facile à prendre en main, agréable à jouer, rythmé et bien bourrin, BulletStorm n’est pas un FPS comme les autres. Sa grande force réside dans les nombreuses possibilités qu’offre son gameplay original qui, associé à une réalisation de très bonne qualité, des environnements variés et somptueux, une bonne dose d’humour et une bande-son de très bonne facture (attention aux voix françaises), nous permet de passer un agréable moment aux côtés de Grayson Hunt. Nous regrettons tout de même certains petits défauts, (aliasing, Intelligence Artificielle un peu limite, durée de vie, etc.), loin d’être gênants, ou encore les quelques manques comme l’impossibilité de jouer la campagne en coopération, ou encore l’absence d’un vrai mode multijoueur. Pourtant, BulletStorm n’en reste pas moins un très bon jeu, là pour nous donner beaucoup de plaisir un peu moins de huit heures durant.Les +
- Facile à prendre en main et agréable à jouer
- Environnements variés et somptueux
- Toujours très fluide
- Le systèmes de Skillshots
- Le rythme et la variété des situations proposées
- Une bonne dose d'humour
- Bien bourrin
Les -
- Pas de vraie partie multijoueur
- Pas de possibilité de sauter
- Qualité de certaines textures
- temps de chargement parfois un peu long
- Impossible de jouer la campagne en coopération
- L'Intelligence Artificielle en générale
La note de jeuxvideo.fr
8.0/10
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