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Quatre ans après un SoulCalibur IV réussi quoique décrié par certains, Namco Bandai remettra le couvert l'année prochaine avec un cinquième épisode. En voici les premiers éléments.

Namco Bandai a profité de son Level Up organisé à Dubaï pour nous teaser – mais guère plus – sur le prochain volet de la série SoulCalibur. Une petite bande-annonce, un seul artwork et pas mal de questions sans réponses ne nous empêcheront pourtant pas de vous présenter les premiers éléments dévoilés sur le jeu. Voici les principales promesses de SoulCalibur 5.

Un héros pas trop classe ?

Patroklos, le fils de Sophitia Alexandra (présente depuis Soul Edge/Blade) dont il reprendra en partie le style de jeu, est le héros de cette nouvelle « aventure ». Il a dépossédé Siegfried de la célèbre épée SoulCalibur et transformé celle-ci en épée à une main. Qui possède Soul Edge, l’autre épée emblématique de la série ? Mystère. Dix-sept ans après les évènements de SoulCal 4, tout le monde a de toute façon pris un coup de vieux.

Siegfried a rafraîchi son armure et l’on nous assure que les personnages qui re-signeront pour cette nouvelle saison, s’ils ne peuvent pas être dévoilés pour le moment, porteront tous sur eux les stigmates du temps qui passe. De là à voir Mitsurugi porter une canne, il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas. Ce fast-forward permettra évidemment à Namco de renouveler quelque peu son roster, même si une

nouvelle fois nos hôtes sont restés muets sur leurs noms ou leur nombre, Patroklos mis à part.
Dans le même genre, les habituels personnages « guests » chers à la série (Spawn/Link/Heihachi suivant la version de SoulCal 2, Dark Vador et Yoda dans le 4…) auront également droit de cité dans ce cinquième opus. Outre un mode scénario annoncé comme conséquent et du jeu en ligne amélioré tout en étant orienté vers la communauté (une obligation après les efforts de Street Fighter IV dans le domaine), c’est une nouvelle fois motus et bouche cousue concernant le contenu : on espère que Namco s’inspirera un peu plus de ce qu’il proposait dans le troisième volet que de la Tour des Âmes Perdues du 4…

Le producteur du jeu Hisaharu Tago a résumé le gameplay de son titre avec trois mots simples : plus rapide, plus précis, plus élégant. En gros, la Team Soul semble être consciente qu’en quatre ans, le public, et donc ses exigences, a considérablement changé. En fluidifiant son système de jeu tout en conservant telle quelle l’essence de la série, SoulCalibur 5 s’adressera de fait à une audience plus large. Si la simplification que cela peut impliquer risque de faire fuir les joueurs les plus hardcore de la série, Tago semble confiant : tout le monde y trouvera son compte selon lui, d’autant qu’un certain Daishi Odashima, rentré dans la Team Soul alors qu’il n’était qu’un « simple fan » de la licence au départ, est devenu le boss de toute la franchise SoulCalibur après s’être occupé de SoulCalibur IV. Pas question pour lui d’abandonner les hardcore gamers de la licence, dont il fait partie.On le croira – ou non – sur parole, aucune image de jeu n’ayant atteint notre rétine frétillante et gourmande. À la recherche d’une certaine forme de réalisme, la Team Soul avoue accentuer le style de jeu tourné vers l’offensive tout en respectant les données physiques de chaque combattant : vitesse de mouvement et d’exécution des coups, corpulence ou même fraicheur physique devraient être cette fois mieux respectés que dans les précédents volets. Et avec moins de latence dans le contrôle, notamment au niveau de l’esquive et de la garde, le jeu devrait logiquement se prémunir du syndrome du bourrinisme aigu. On devrait enfin logiquement retrouver la désagrégation des armures en plein combat, même si rien n’a été confirmé par la Team Soul pour le moment.

Outre le lag du jeu en ligne qui devrait cette fois être gommé, grâce notamment à ce système de jeu plus véloce nous dit-on (on espère surtout un netcode irréprochable…), la Team Soul se concentre apparemment sur l’équilibre général du roster. L’équipe espère ainsi gommer l’un des gros écueils du précédent volet, qui voyait quelques god-tiers pervertir l’intérêt du jeu à plusieurs. Si certains match-up devraient toujours être relativement compliqués afin de maintenir tout l’intérêt du genre qu’est le versus-fighting, les développeurs semblent faire tout leur possible pour éviter les abus.

Toujours dans cette optique d’élargir sa cible, SoulCalibur 5 se présente comme l’épisode de la sagesse pour Namco. On nous promet toujours des poitrines généreuses, mais aussi des décolletés moins scandaleux que l’imagination et le doigté des joueurs devraient néanmoins pouvoir contourner grâce à l’outil de création de personnage, toujours présent dans ce cinquième volet. Prévu pour 2012 sur Xbox 360 et Playstation 3, SoulCalibur 5 se montrera plus lors des prochains évènements, E3 en tête. Comptez-donc sur nous pour vous apporter un peu plus de précisions le moment venu.

De l’équipe originelle de Soul Edge il reste à peu près deux/trois personnes, pareil pour l’équipe derrière le premier SoulCalibur. Mais il faut savoir que ce ne sont pas des gens en bas de l’échelle, qui codent ou ce genre de choses. Ce sont des gens qui aujourd’hui sont au top des équipes, notamment dans le management, et qui s’occupent de préserver l’essence de SoulCalibur.

SoulCalibur est un jeu particulier. Il s’agit d’un jeu de combat qui utilise des armes, donc on est sur un espace particulier par rapport aux autres jeux de combat. Plutôt que de les considérer comme des menaces, on considère que chaque jeu du genre a sa place sur le marché et ses avantages. On a beaucoup de respect pour tous ces jeux.

J’aime énormément les jeux d’action, d’ailleurs à la base je développe des jeux d’action. C’est surtout ce genre qui me passionne. J’aime beaucoup Colony Wars par exemple. En ce moment, je joue à des vieux jeux d’action spatiaux sur PC. Donc plutôt sur PC, et plutôt des vieux jeux !

Source : Jeuxvideo.fr