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Jouable à l'E3, Starhawk nous a semblé à la fois fidèle au premier épisode et différent pour le meilleur, grâce à son système de construction entre autres.

La carte qui avait été choisie pour la démonstration donnait le ton : finies les vertes vallées et les petits villages de la Terre, le cadre des affrontements lorgnera d'avantage vers la planète aride aux formations géologiques menaçantes. Si l’on ignore encore la destination de nos futurs terrains de jeu, notre partie s’est déroulée au beau milieu d'une sinistre formation rocheuse que l’on aurait dite constituée d’une pierre magmatique. Un environnement à la fois austère et efficace quoiqu'un peu terne, dont la topographie encaissée accueillait naturellement le tracé du niveau : une bande de terre praticable reliant les deux bases adverses en mode capture de drapeau. Autour, les pics acérés et autres gouffres sans fin faisaient office de limite naturelle de la map.

Lutte entre deux camps possédant chacun une base aux extrémités de la carte, les mécaniques de jeu compétitif par équipe sont évidemment très semblables à celles de WarHawk, qui sert ici de point d'ancrage. Classique mais efficace, le gameplay de shoot en vue troisième personne sera immédiatement familier aux joueurs du premier épisode. Passé le cap des retrouvailles, la démo mettait l’accent sur un ajout notable, dont on pourrait même dire qu’elle occupe le centre de son game-design : la possibilité de construire des bâtiments pour tous les joueurs. Outre les murets de protections et les tourelles classiques, on pourra construire un garage à l’usage de toute son équipe.

Bien d’avantage qu’un bonus sympathique, il s’agira d’une étape obligatoire pour avoir une chance de gagner la partie. Une fois ce bâtiment payé avec les points gagnés par les frags et vols de drapeaux réussis, on pourra en effet acheter un véhicule permettant de couvrir beaucoup de terrain en très peu de temps, ou de one-shoter les piétons. Mais le meilleur atout, c’est encore une sorte de mécha surpuissant qui peut, surprise, se transformer à loisir en avion de chasse.

En cours de partie, ces nouveaux véhicules se sont révélés particulièrement agréables à conduire ; une gageure qui nous a permis de les mettre immédiatement à profit dans le combat, sans qu’aucun temps d’adaptation ne soit nécessaire. Mention spéciale à l’avion particulièrement jouissif à piloter, qui permet aussi bien de traverser la carte en un instant que de faire des manœuvres aériennes de précision. Si l’on ne peut pas encore attester de l’ampleur des scènes de combats entre armées de véhicules (la démo n’était pas ouverte à un nombre de joueurs assez grands) et surtout de leur effet sur le frame-rate, on espère que le jeu saura les tenir sans trop sourciller, comme WarHawk avant lui. En attendant plus d’information, on connait au mois l’année de sortie du titre, estimé pour 2012.