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L.A. Noire : son studio mis en examen pour "conditions de travail déplorables"

Les sept ans de développement qu'a nécessité L.A. Noire ont semble-t-il été un calvaire pour ses développeurs, dont les plaintes ont entraîné une enquête de l'IGDA.

 

Pourtant habituelle dans le petit monde du développement, la pratique des heures sup' a pris dans la Team Bondi des proportions que certains jugent inacceptables, à commencer par l'International Game Developers Association, organisme gardien des droits des développeurs. Ainsi s'exprime Brian Robbins, le chef de l'assemblée d'IGDA, s'adressant au site Develop : « on nous a rapporté un recours prolongé à l'heure sup' faisant se succéder les 12 heures de travail par jour [qui], s'il s'avérait vrai, serait totalement inacceptable et même nocif pour les individus impliqués, le produit final et l'industrie dans son entier. »

Avec ces allégations d'exploitation à l'encontre de la Team Bondi et de son boss Brendan McNamara, ce n'est pas la première fois qu'un studio de l'écurie Rockstar se fait épingler sur le sujet du crunch time. L'équipe de développement de Red Dead Redemption avait également fait parler d'elle pour les mêmes raisons, qui conduisent Robbins de l'IGDA d'en appeler au témoignage : « Nous encourageons chaque employé de la Team Bondi et/ou les membres de leur famille à détailler leur situation passée et présente - positive ou négative - par mail. »

Mcnamara
McNamara, patron de la Team Bondi

En réponse à ces investigations, McNamara de la Team Bondi argumente qu'il est impossible pour un studio de développement d'éviter ces périodes à heures sup' obligatoires : « Vous devez juste vous préparer à faire ce qu'il faut pour tenir la compétition contre les meilleurs développeurs au monde », avait-il répondu au site Kotaku. En production sur une longue période de sept ans, L.A. Noire avait frôlé le statut de vaporware et été relancé plusieurs fois sur de nouvelles bases après l'arrivée de Rockstar sur le projet : des tractations qui ont eu pour premières victimes les développeurs eux-même, dont les déconvenues - heures sup' impayées obligatoires - ont atteints de bien déplorables sommets.


Source : Jeuxvideo.fr


30/06/2011
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